Trouvé sur internet....
"C’est juste après le vote… Pour une seconde fois…
Quand la démocratie a bien la gueule de bois,
Que les rois de l’info se mordent enfin les doigts
Car ils font une reine en voulant faire un roi.
C’était la grande couture… Une représentation…
Pour retailler un short, dénigrer des costards,
Pour retourner sa veste ou baisser son calbar…
Pour les faiseurs de buzz, ça sent bon le pognon.
C’était comme dans la presse… Avant la confusion…
Le canard a écrit: « Politique enrichi… »
L’électeur en conclut : « Ils sont bien tous pourris… »
Et après on s’étonne que les gens montent au front.
C’était comme à l’église… Avant la confession…
Les bobos ont tout fait pour ce résultat là
Et après ils s’étonnent de voir tant de dégâts ;
Mais certains aiment bien donner l’extrême onction.
C’était comme au marché… De drôles de tractations…
Il refile des bananes, elle a des cornichons,
Mais tous deux ont tendance à avoir le melon.
Au prix de la salade, tu n’as pas des millions.
C’était comme dans la ville… Réutilisation…
« Je ne recycle personne ! » a dit le candidat ;
« Pour le non-recyclé, la déchèterie est là. »
Les résidus encombrent en phase d’élection.
C’était comme la nature… Retour aux sensations…
L’atmosphère était moite, la lumière tamisée…
Les « macron » vont pousser, dans toute la contrée ;
C’est normal, la moiteur amène les champignons.
C’était comme dans un cirque… Une représentation…
Ou de vieux canassons, déjà sur le retour,
S’épuisent en ronds de jambes pour intégrer la cour,
Alors qu’aux râteliers se pressent les barbons.
C’était comme à l’armée… Un trop plein de trouffions …
Ils courent à la gamelle pour avoir leur ration
Et on leur donnera de fausses explications,
Pour faire croire que ces plaies ne sont pas des bubons.
C’était comme dans la vie… Un trop plein d’ambition…
Où le beau Rastignac se croit béni des dieux
Et la sirène blonde aspire à d’autres cieux,
Chacun usant sans cesse de ses attrape-couillons.
C’était vraiment bizarre… Une drôle d’élection !
J’ai vraiment l’impression qu’on nous prend pour des cons. "