Colembert, le 20/01/2014
Merci d’être présents, pour la première fois, à cette installation de l’assemblée du territoire du parc naturel des Caps et Marais d’Opale.
Première pour vous mais première aussi pour le Parc. En effet, cette assemblée du territoire est une nouvelle entité que nous avons proposée dans nos nouveaux statuts et dans notre nouvelle charte.
Pourquoi cette nouvelle entité ?
Tout d’abord, parce que dans un grand territoire comme le parc (154 communes, 10 EPCI adhérents, 200 000 habitants, 133 000 hectares), il semblait nécessaire de mettre en place une structure d’écoute, de réflexions, de discussion et de propositions et de créer une interface entre le comité syndical et les collectivités locales.
En cela, nous n’avons rien inventé. D’autres organismes fonctionnent déjà comme cela. Je prendrai comme exemple les Agences de l’Eau que vous connaissez bien.
Dans les agences, il y a un Conseil d’Administration qui décide des politiques et gère les affaires courantes. Et, à côté de ce conseil d’administration, il y a un Comité de Bassin qui discute, qui réfléchit et peut faire des propositions. Et parfois, sur certains grands dossiers, on demande au comité de bassin d’émettre un vote qui doit être, si possible, en conformité avec le vote du Conseil d’administration. Mais ce n’est pas une obligation.
Seconde raison à la création de cette assemblée. C’est que les statuts de notre parc ont prévu une modification progressive et en pallier de la participation financière de chacun des membres du parc. Actuellement et très schématiquement, le fonctionnement du Parc est assumé à 50% par la Région, 25% par le Conseil Général et 25% par les collectivités locales. A terme, en 2023, ce sera 1/3 région, 1/3 département, 1/3 collectivités locales, c’est-à-dire les communes ou les intercommunalités.
C’est ce qui était dans les statuts et ce que vous avez tous approuvé.
Mais qui dit égalité des financements, dit égalité des pouvoirs, c’est-à-dire égalité du nombre de voix.
Même si, dans l’ancienne formule, les collectivités locales étaient déjà bien représentées, dans le nouveau parc, pour le comité syndical, d’emblée, tout le monde est dans une stricte égalité : 42 voix pour la Région, 42 voix pour le Conseil Général, 42 voix pour les collectivités associées avec les chambres consulaires. Et cette façon de faire semble d’une logique incontournable.
Voilà, rapidement, le pourquoi de cette assemblée du territoire.
Nous allons maintenant vous passer 2 diaporamas, pour vous détailler ou vous rappeler la composition de cette nouvelle structure, le mode de désignation au comité syndical et le rôle de cette assemblée.
Je vous rappelle qu’à la fin de cette première réunion d’installation, aura lieu, vers 18H, un premier comité syndical d’installation. Et pour cela, les 38 personnes, membres de l’assemblée du territoire, personnes désignées pour siéger au Comité Syndical devront passer devant.
Merci de votre attention et de votre patience… Et ne vous affolez pas si tout cela vous semble compliqué mais les choses se mettront, petit à petit en place et « c’est en marchant qu’on apprend à marcher. »
Hervé Poher