Monsieur le Vice-Président.
Par la présente, je me permets, à nouveau, de déposer ma candidature à la présidence du Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale.
Et c’est volontairement que j’ai utilisé la locution « à nouveau » mais ce n’est pas sans certaines raisons.
En avril 2012, j’avais proposé d’emmener l’armée des militants du Parc pour défendre une nouvelle Charte et gagner à nouveau ce label tant désiré. Ce qui fut fait.
En janvier 2014, ayant enfin reçu le décret ministériel et dans l’attente de nouvelles élections municipales, nous avons collectivement pensé que la période était peu propice à de grands chambardements. Il semblait surtout important de commencer la mise en place du nouveau syndicat, des nouvelles structures et du nouveau fonctionnement.
Ce travail n’est pas entièrement terminé et nous avons, je dois l’avouer, encore à parfaire notre fonctionnement. Cela n’est pas gênant et est parfaitement compréhensible mais beaucoup de choses sont nouvelles, même pour nous. Et tout le monde est à la tâche…
Mais ce qui vient singulièrement compliquer notre démarche, c’est, vous le savez, l’intention du gouvernement de procéder à une réforme territoriale avec en particulier, la suppression de la clause de compétence générale et « l’obsolescence programmée » des départements à l’horizon 2020… Peut-être.
Cette réforme impactera de plein fouet notre parc, en particulier dans ses statuts et honnêtement, les réflexions, au stade où elles en sont, ne permettent pas, dans l’immédiat, d’avoir une vision claire de notre avenir.
Je vous propose donc de rester à la barre encore quelques temps, pendant cette période de transition et d’incertitude qui pourrait être un peu mouvementée mais qui, je l’espère pour les élus et le personnel du Parc, ne sera pas trop longue. Il n’y a rien de pire, pour une structure de projets, que de se poser des questions existentielles : le Parc sait parfaitement pourquoi il existe mais il se demande maintenant comment il existera.
D’abord transition vers une nouvelle charte ; puis transition en attendant des municipales ; enfin transition en attendant une réforme territoriale. Cela fait beaucoup de transitions mais nous n’avons pas vraiment le choix et nous devons nous adapter aux événements. Le Parc des Caps et Marais d’Opale le mérite bien.
Recevez, Monsieur le Vice-Président, l’assurance de mes salutations respectueuses.
Hervé POHER