M,M
Assistant, pour la première fois à une manifestation de l’Hirondelle, j’ai pris la précaution de me renseigner, avant de venir sur ce qu’était un pigeon. Je dois avouer que j’ai été très étonné de la similitude entre la société humaine et la société des pigeons, de la similitude entre les hiérarchies et les sentiments chez les humains et chez les pigeons… D’ailleurs ne dit-on pas qu’un homme est voyageur quand il se comporte comme un pigeon voyageur ? De même, le terme « roucouler » qu’on utilise souvent pour l’être humain vient bien du terme « roucouler » utilisé pour les pigeons amoureux.
En me documentant sur les pigeons, j’ai découvert plein de choses :
- A quoi reconnaît-on un beau pigeon ? En le prenant dans la main, il faut qu’il soit en poire, aérodynamique, souple en ailes, la plume douce et agréable à caresser… Pas de commentaires !
- Quand on fait des courses, chacun a sa façon de jouer : Au veuvage, en montrant la femelle au mâle ; avant de le mettre au panier ; à la jalousie, en mettant la femelle avec un autre mâle…. Au naturel, en laissant un œuf ou un jeune au nid…
Avouez que vous avez beaucoup de similitude avec les humains.
En étant plus sérieux, il faut bien reconnaître que le monde des pigeons est un monde à part : les « coulonneux » ne vivent que pigeon, ne parlent que de pigeons, ne rêvent que de pigeons. De plus, chez les « coulonneux », dans les clubs de colombophiles, la convivialité est forte et dans notre société d’individualistes, croyez que cet attachement et ce plaisir d’être ensemble, cette passion commune sont autant d’atouts.
Alors, bravo à l’Hirondelle et merci de perpétuer cette tradition du nord de la France… Et très sincèrement, après avoir lu tout ce que j’ai lu sur les pigeons, après avoir passé une soirée avec vous… Je me sens de moins en moins amateur de « pigeon aux petits pois. »
Hervé Poher