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AVERTISSEMENT:




Nous vous proposons différentes photographies qui n'ont qu'un seul but: vous livrer de belles images du Pas-de-Calais, quelques images du monde et quelques clins d'oeil humoristiques. Ces photos ont été copiées sur le web et restent la propriété des gens de talent qui les ont faites.

ITINERAIRE...

1989

- Election au Conseil Municipal de Guines

1992

- Membre de la liste régionale

1994

- Elu Conseiller Général du Canton de Guînes

1995

- Elu Maire de Guînes

1997

- Elu Président de la Communauté de Communes des Trois-Pays (CCTP)

 - Suppléant du député Dominique Dupilet

1998

- Vice-Président du Conseil Général

- Président d'Eden 62

2000

- Nommé élu référent pour l'Opération Grands Sites des Caps

2001 Réélu

- Maire de Guînes

- Conseiller Général

- Président CCTP

2002

- Suppléant du député Jack Lang

2004

- Membre de la liste régionale

- Elu président du Comité de Bassin de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (--> 2014)

2004

- Elu président du Pays de Calais (-->2006)

2005

- Elu président de la Conférence Sanitaire du Littoral (-->2009)

2007

- Suppléant du député Jack Lang

- Démission du poste de maire

2008 Réélu

- Conseiller Général

- Adjoint à Guînes

- Président de CCTP

- Président Agence Eau

2011 Réélu

- VP du Conseil Général

- Président du Comité de Bassin de l’Agence de l’eau

- Membre de la liste sénatoriale

2012 :

- Candidat aux législatives

- Elu Président du Parc Naturel

2013

- Sénateur du Pas-de-Calais 

- Démission de la CCTP

- Démission du CM de Guînes

2014 Réélu

- VP du Conseil général

- Président du Parc

2015

- Arrêt du Conseil Général

- Arrêt  Eden

-Arrêt Parc Naturel

2017

- Arrêt du Sénat

 

Par Date De Parution

PHOTOS

 

Poher (19)      

Poher (7)

Poher (18)     

Andre-et-Gilbert     

Contrat-avenir.jpg   

En-assembl-e.jpg

GB     

Inauguration-Petit-Prince.jpg      

Langelin-maire-honoraire.jpg

election 2007    

Ardres     

Conservatoire 2

Poher herve (6)     

2004 fete de la randonnee    

Bouquehault     

Kluisbergen     

Poher (14)     

tour     

99 Inauguration ADSL

MDR             

repas vieux      

jardin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13 janvier 1998 2 13 /01 /janvier /1998 00:00

VOEUX  1998 (1ère  partie) 

           

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Maires, élus, responsables des entreprises

 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

     

La cérémonie des voeux est une habitude, une coutume, un rituel. Après une période, où certains d’entre nous, avons bien mangé, parfois dansé et souvent trop bu, on se congratule, on se félicite et on se souhaite « plein de bonnes choses » (même si parfois, on n’en pense pas un mot !).

 

            Les voeux d’une Mairie sont souvent classiques voire stéréotypés. Un adjoint fait le bilan des travaux et adresse des voeux à Monsieur le Maire et à son épouse (s’il est marié, bien entendu !).

 

            A GUINES, nous avons rompu, l’an passé, avec cette tradition et cela pour trois raisons :

 

                        1) La première, c’est qu’à GUINES, on ne fait rien comme les autres. C’est comme cela depuis 500 ans et on aura du mal à changer.

 

                        2) La deuxième, c’est qu’une cérémonie des voeux est avant tout, un échange amical entre les élus de la Commune et la population. Ce ne doit pas être un échange de civilités entre le Maire et son équipe. De plus, j’imagine difficilement un Adjoint me souhaiter « une mauvaise année, une mauvaise année »...

 

                        3) La troisième raison est que cette cérémonie ne doit pas être uniquement un bilan d’autosatisfaction pour des actions passées ou une liste de réalisations à venir. Cette manifestation doit être un temps fort de notre vie commune, où le Maire explique les objectifs, les buts et les espoirs de l’équipe communale et où l’on pose certaines questions, quelquefois gênantes pour nous, parfois inquiétantes pour vous et souvent horripilantes pour tous.

 

            Cette Cérémonie 1998 a pour nous, élus de GUINES et même de la Communauté de Communes, une résonance particulière : en effet, nous sommes à un tournant de notre vie collective. Je l’avais dit : 1995 et 1996 étaient des années de diagnostic, pour la ville et le canton. 1997 a été le début du traitement.

 

            Permettez-moi de reprendre, pour un court instant certaines mauvaises habitudes médicales pour dire qu’un traitement, ce n’est pas toujours agréable à prendre et qu’une potion n’est pas toujours facile à avaler.

 

            La Communauté de Communes a été accouché au forceps... mais un enfant au forceps est aussi normal que les autres.

 

            La Ville de GUINES a administré des potions amères, parfois radicales, changeant les habitudes des uns , créant des servitudes pour les autres; mais je peux vous assurer qu’un médecin, normalement constitué, ne prend aucun plaisir sadique à donner des piqûres ou à prescrire des suppositoires.

 

            De même, un bistouri est un instrument inquiétant et barbare, pour beaucoup d’entre vous, mais ça devient un outil remarquable quand il est manipulé pour la bonne cause et par des mains expertes.

 

            Tout cela pour vous rappeler qu’une Mairie, comme un médecin ne fait pas toujours plaisir, ne fait pas toujours ce qu’elle veut...elle fait ce qu‘elle peut et elle fait ce qu’elle doit.

 

            Permettez-moi d’énoncer quelques actions majeures de l’année 1997. Simplement pour souligner combien il est important d’agir pour la forme et aussi sur le fond.

 

            La Ville de GUINES a vécu une année, que je qualifierai, de poussiéreuse, pluvieuse voire boueuse, simplement parce que depuis 18 mois, nous avons orienté notre action vers l’investissement.

 

·      Poussiéreuse avec la réfection des rues Sidney Bown et Clémenceau. Nous avons voulu répondre à une demande, à un besoin, à un droit, demande de trottoirs, besoin d’espace droit à un environnement agréable.

 

            Ces travaux, nous les avons voulus, intelligents, logiques et concertés. Et pour cela, nous n’avons pas fait uniquement les trottoirs. Non ! nous avons refait les trottoirs et la chaussée, réparé le tout à l’égout défaillant, changé les canalisations d’eau, étendue notre défense incendie, fait des branchements de gaz et d’assainissement, modifié l’éclairage public etc...

           

Faire des trottoirs à la va vite, aurait pris deux mois, faire un travail pensé et durable, nous en a pris quatre.

 

Je tiens ici à remercier les riverains qui ont subi ces travaux. Certains les ont assumé en toute quiétude  et ont pris leur mal en patience. D’autres, mais c’est heureusement une minorité ont râlé. Mis la travail terminé, tout le monde s’accorde à dire qu’il fallait le faire. Donc, nous l’avons fait.

 

            Nous avons changé le sens de circulation et les principes de stationnement, satisfaisant les uns dans leur fonctionnement et contrariant les autres dans leurs habitudes. Mais nous ne pouvions pas faire autrement.

           

            GUINES est une ville ancienne, avec ses ruelle, ses impasses et sa structure peu faite pour la voiture.

 

            Devait on adapter notre ville à la voiture ou simplement adapter nos habitudes à la ville ? c’est la seconde solution que nous avons choisi, en voulant garder notre identité, en voulant préserver nos spécificités et en forçant la population à redécouvrir son cadre de vie. Une petite ville comme la notre, transformée en parking géant, serait une ville sans âme.

 

·      1997 poussiéreuse aussi parce que nous avons dû assumer les travaux de mise aux normes des bâtiments communaux. Nous ‘avons pas demandés (et loin s’en faut, on s’en serait bien passé), le passage de la Commission de Sécurité. Mais, le fait est là ; nous avons dû fermer la salle de la Patriote Gym et rapidement trouver une solution; nous intervenus dans toutes les écoles, les salle de sports et même cette salle des fêtes. La commune a dépensé presque un million de francs, en 1997, pour rétablir une sécurité optimale dans tous nos bâtiments. Et cela n’étant pas prévu.

 

            Nous aurions pu faire, comme certaines Mairies : mettre le projet au fond d’un tiroir en disant "on verra ça plus tard ". Et bien non ! nous avons assumé ( râlant, je ne vous le cache pas !), mais en ayant qu’un seul but : le bien être de la population et la sécurité de nos enfants. Il fallait le faire, nous l’avons donc fait.

 

·      1997 poussiéreuse toujours par des travaux au Marais-de-Guînes, pour l’écoulement des eaux par l’élargissement des ponts et par des aménageants paysagers en cours.

 

            Le Marais est un atout, une richesse et un trésor naturel. A nous de préserver tout en permettant à la population d’y avoir une vie agréable.

 

·      1997 poussiéreuse enfin car nous avons acheté cette année l’immeuble TIRMARCHE que nous avons transformé en maison des associations.

 

            Les travaux à l’intérieur de ces bâtiments nous ont permis de reloger : l’association d’Entraide du Calaisis, Saint-Vincent de Paul, le Camp du Drap d’Or, une association d’insertion (l’A.C.E.P) et à partir de ce mois, nous permettra de fournir un local à OPUR et à DEFI, deux autres structures d’insertion.

 

            Je n’ai pas tout dit, voilà pour les investissements, pour le fonctionnement.

 

            1997 aura été, pour la Mairie de GUINES, une année de mutation avec l’arrivée de Madame COFFIN et de Monsieur LANOY, tous deux responsables du fonctionnement de la Mairie.

 

            La gestion d’une Mairie, c’est des orientations, des objectifs, des décisions, des arbitrages : çà c’est le rôle des élus. Mais une Mairie, c’est aussi des services à la population, des dossiers à monter et à suivre est une gestion de tous les jours : çà c’est le rôle du personnel administratif. S’il y a des changements à la Mairie, s’il y a une réorganisation des ateliers, ce n’est pas pour le plaisir de chamboulement ou de révolution. Non ! c’est simplement dans un soucis de meilleure efficacité et de meilleur service à la population. Seul le résultat compte et par définition, le résultat, on ne le connaît qu’à la fin.

 

            1997 aura été aussi pour notre ville, l’année de la reconnaissance et du dialogue :

 

·      Reconnaissance et dialogue avec la visite de Monsieur FREMONT, Préfet du Pas-de-Calais et de Madame DEMESSINE, Secrétaire d’Etat au Tourisme, qui sont simplement venus nous dire que nous étions, sans doute, dans la bonne direction.

 

·      Reconnaissance et dialogue avec le SIPAC, c’est à dire avec CALAIS et les communes associées. Et cela nous a permis de garder , notre ligne de bus qui devait légalement disparaître.

 

·      Reconnaissance et dialogue avec les communes qui forment, avec nous, depuis un an, la Communauté de Communes des Trois pays.

   

            Je l’ai déjà dit, je l’ai confirmé :

 

            Ce n’était pas facile de créer cette Communauté de Communes, ce n’était pas évident de se réunir, de bâtir ensemble. Mais il était du devoir du chef lieu de canton, de servir de moteur à ce projet et il était du devoir du Conseiller Général, d’aller au feu pour une telle ambition collective. Ce fut fait et nous sommes actuellement entrain de roder un superbe outil de développement et d’aménagement du territoire. Les trois prochaines années devraient démontrer pleinement l’utilité et le dynamisme de cette structure. Je suis sûr que d’ici cinq ans beaucoup d’entre nous diront : « comment avons nous pu vivre sans ».

 

·      Reconnaissance et dialogue, enfin, parce qu’en 1997, l’ensemble des Communes des Trois Pays a demandé son adhésion au Parc Naturel Régional, ainsi qu’au Syndicat Mixte de la Côte d’Opale. Ces deux adhésions soulignent les évidences et répondent à des besoins :

 

n besoin de rappeler que nous faisons partie d’un ensemble géographique spécifique, composé de l’arrière pays Calaisiens et l’arrière pays Boulonnais.

 

n besoin de rappeler que nous sommes des ruraux et que nous en sommes fiers.

 

n besoin, aussi, de rappeler que nous faisons partie intégrante d’un magnifique pays qui s’appelle la COTE D’OPALE.

 

            Tous ces processus de dialogue et de reconnaissance, tendent à prouver que nous avons enfin compris :

 

n enfin compris que l’esprit collectif est plus valorisant que l’individualisme.

 

n enfin compris que la mobilisation collective est plus rentable que l’action isolée.

 

n enfin compris que le dynamisme collectif est plus porteur d’avenir que des décisions solitaires.

 

            Et en faisant cela, nous réparons les erreurs du passé et nous préparons de merveilleux instruments pour l’avenir.

 

            Que sera 1998 pour la Ville de GUINES ?

 

 

            Encore et toujours des investissements !

 

  • Avec l’aménagement de la Tour de l’Horloge, monument emblématique de notre cité qui se doit d’être mis en valeur et d’être un point d’appel touristique.

 

  • Avec les travaux et le réaménagement de la Mairie, pas pour se faire plaisir, pas par esprit destructeur, simplement pour offrir, aux guînois, des services plus fonctionnels et aux employés de Mairie, un cadre plus agréable.

 

  • Avec la mise en route de notre contrat pluriannuel d’assainissement , c’est à dire que nous allons réparer ce qui a été mal fait, faire ce qui a été oublié et terminer notre assainissement sur tout le territoire de la commune. Ce programme s’étalera sur trois ans.

 

  • Avec la continuation des travaux de ville pour un aménagement des rues de la Place Foch.

 

  • Avec enfin, la mise en chantier de la Maison de l’Enfant, qui n’est pas une lubie ou une utopie d’élus. Non ! ce sera le symbole d’un engagement, d’une volonté forte d’investir, pour la jeunesse, pour l’éducation, pour l’avenir . Je l’ai souvent répété : l’action d’un élu n’a de sens que si elle est dirigée vers l’avenir. Et l’avenir, c’est nos enfants !

 

            L’obsession de l’avenir et la conscience du présent doivent être les deux moteurs d’un élu.

 

            Arrivée à ce stade de mon discours, vous devez vous dire que tout va bien à GUINES, que la Municipalité n’a pas de problèmes et que notre cité est un petit paradis. Alors non ! nous avons nos problèmes, nous avons nos inquiétudes et nous avons nos obsessions.

 

            La première d’entre elles, c’est la précarité et le chômage. L’année 1997 a vu le nombre de chômeurs augmenter à GUINES : 528 personnes en Novembre ! c’est beaucoup ! c’est trop !. Malgré quatre chantiers d’insertion, malgré le nombre important de gens travaillant pour la Mairie, malgré l’aide des organismes spécialisés, le nombre de personnes sans travail ne diminue pas, ou très peu. Le contexte loco-régional ou national ne nous permet pas de donner à chacun ce droit fondamental. Le droit du travail.

 

            Même si nous avons pris des orientations qui devraient, à terme, être créatrices d’emploi, nous savons que c’est un travail de longue haleine et qui ne portera ses fruits que dans quelques années. Démontrer par le tourisme et l’entretien de la nature, qu’il existe un potentiel d’emplois, c’est une des options que nous avons prises.

 

            Démontrer qu’il existe dans le fonctionnement d’une ville, par la mise en place de services de proximité, un potentiel d’activités, c’est l’option que nous allons prendre. Seule nous manque actuellement, la possibilité d’attirer des entreprises.

 

            Mais la solution n’est pas simple et le traitement n’est pas unique. Chacun de nous état, collectivités, particulier doit essayer de trouver un moyen de créer une dynamique. Elle sera internationale, nationale ou locale. Peu importe, mais elle est devenue indispensable.


Autre soucis pour nous : le logement

 

            Notre commune souffre d’un manque énorme de logements. Il nous faut impérativement développer notre ville, construire, attirer des gens. Une ville qui bouge est une ville où il y a des grues où l’on bâtit, où l’on découvre de nouveaux arrivants.

 

  • Quoi de plus positif, pour une Municipalité que de voir la population s’accroître ?

 

  • Quoi de plus valorisant, pour une cité que d’assumer l’ouverture d’une nouvelle classe maternelle ?

 

  • Quoi de plus symbolique pour un Conseil Municipal quand se pose la question des crèches, haltes-garderies et cantines ?

 

            C’est une des directions que nous devons prendre, c’est un des objectifs des années futures. Un programme ambitieux de logements est un des facteurs essentiels de cette fameuse « dynamique incontournable » dont je vous reh les oreilles depuis trois ans.

            Prenant conscience de notre vulnérabilité dans ce domaine, le Conseil Municipal a décidé une révision du P.O.S. Ce n’est pas un poste anodin, c’est avant tout préparer l’avenir. En adaptant notre plan à la protection de la nappe phréatique, en adaptant notre plan à l’extension de notre cité, en légalisant, enfin, notre zone industrielle.

 

            Je pense avoir été long, très long, peut-être trop long, mais avant de terminer, permettez-moi de vous livrer deux réflexions sur la première, je voudrais parler de ce que l’on voit, chaque jour, dans les médias et qui nous concerne tous : la violence, l’incivilité, les problèmes de pollution, la précarité.

 

            Je mets tout ensemble et je me dis : dans qu’elle société vivons nous ?

 

            Notre société évolue parfois de façon inquiétante, voire incohérente. Nous sommes ici, comme ailleurs confrontés à ces problèmes. Et on doit se poser la question : à cause de qui ? à cause de quoi ?

 

            Certains ponce Pilate vous répondront :

 

  • C’est à cause de la démission de l’éducation nationale !
  • C’est à cause de l’indifférence des parents !
  • C’est à cause de la médiatisation de la violence !
  • C’est à cause de la mondialisation et du productivisme à tout crin.

 

            C’est une réponse bien facile, bien pratique et qui donne bonne conscience. Mais soyons francs : ne faut-il pas, tous ensemble nous remettre en cause ?

 

a Quand les enfants sont élevés dans une violence médiatique permanente, qui est fautif par notre mode de vie et nos aspirations, nous le sommes tous collectivement.

 

a Quand des ghettos urbains engendrent la misère, le désespoir et la colère ? qui est fautif par notre mode de vie et nos aspirations, nous le sommes tous collectivement.

 

a Quand on détruit la couche d’ozone et qu’on pollue les rivières ? qui est fautif par notre mode de vie et nos aspirations, nous le sommes tous collectivement.

 

a Quand dans un but de rendement et de productivité, à coût minimum, nous remplaçons les H par des machines ! qui est fautif ? nous le sommes tous collectivement.

 

            Par nos ambitions, nos envies, notre façon de vivre, nous avons modèle cette société et nous avons crée nos propres problèmes.          

 

Alors ayons, le courage de nous poser les bonnes questions : « qu’avons nous fait pour éviter cela ? a-t-on fait tout ce qu’il fallait ? » . Et nous devons trouver les réponses ! et nous devons inventer des solutions car une société bâtie sur le désespoir, la violence et l’égoïsme n’a jamais fait le bonheur de l’homme. Philosophie à la petite semaine me direz-vous ! non, simplement un réalisme de tous les jours.

 

            Je veux dire simplement, que lorsque les jeunes cassent, abîment, embêtent les "braves gens" c'est vrai ! c'est "chiant", c'est rageant et on a envie de punir et tout cela nous rend sectaire, intolérant et parfois xénophobe. C'est vrai, nous assistons à la naissance de toute une génération déphasée, parfois désaxée, souvent démotivée. Mais posons nous la question : "ne sommes nous pas un petit peu responsables ?".

            Se poser la question, c'est déjà essayer d'y trouver une réponse.

 

            Avant de terminer, je voudrais vous parler de certaines personnes qu'on ne voit pas à la télé, qu'on ne voit pas dans les journaux, qui sont des hommes et des femmes de l'ombre, mais qui font un travail de fourmis remarquable. Quand on leur parle, c'est pour leur poser des problèmes ou pour les engueuler, ils reçoivent très rarement des mercis ou des félicitations. Mais ce qui les motivent, ce n'est pas les honneurs, ce n'est pas la gloire, ce n'est pas le profit, c'est simplement le sens du bien public, vous l'avez compris, je veux parler du Conseil Municipal, Membres, Conseillers Municipaux Délégués, Adjoints.

 

            Soyons francs, le Maire est peut être le capitaine du bateau, mais le bateau n'avancerait pas sans eux.

 

            Avec tous les dossiers en cours, avec toutes mes responsabilités, avec la création de la Communauté de Communes, la Mairie de GUINES est devenue une énorme usine. Et dans cette usine, on doit inventer, on doit produire, on doit s'étendre. C'est l'image même du "dynamisme incontournable".

 

            Une Mairie efficace, c'est une Mairie où les pouvoirs sont partagés, mais où il y a une commission d'action entre les élus.

 

            Bien sûr, chacun travaille à sa façon, avec son caractère, avec son tempérament, avec ses défauts, avec ses qualités. Mais tous, nous allons dans le même sens et tous nous nous battons pour que l'image de GUINES soit positive et pour améliorer la vie de nos concitoyens. Et lorsqu'un problème n'est pas résolu, c'est simplement que la solution n'est pas évidente et quand un élu vous semble grincheux ou pessimiste, c'est qu'il est soucieux ou qu'il a dû mal à digérer.

 

            Alors, à ces personnes de l'ombre, à ces "sans -grade" comme l'on dit, les appeler, je voudrais simplement vous dire "merci" :

 

  • Merci de travailler directement pour la Mairie
  • Merci de vous faire engueuler pour la Mairie
  • Merci de vous dévouer pour la Mairie

 

            et ce merci remplacera, tous ceux, auxquels vous avez droit et que vous recevez que très rarement. Et ce merci compensera, tous ceux que j'ai oublié de vous dire par manque de temps ou par pudeur.

 

            Maintenant, j'ai fini.

 

            Je tenais, aujourd'hui, à vous rappeler que même si GUINES continue son bonhomme de chemin, même si la Communauté de Communes est un instrument d'avenir, même si les élus de tout niveau font ce qu'ils peuvent et ce qu'ils doivent, le 21ème siècle se prépare maintenant et le 21ème siècle sera le siècle de nos enfants... Ce siècle là, ne sera que ce que nous en faisons ou nous en ferons.

 

            Chaque période de l'humanité, chaque moment d'évolution de notre société laisse une trace, un message et une leçon.

 

            Si l'on fait appel à vos souvenirs scolaires et que l'on vous demande ce qu'il s'est passé il y a juste 100 ans, beaucoup d'entre nous n'y  verrons aucun événement marquant. Et pourtant il y a juste 100 ans, on jouait à PARIS, une nouvelle pièce qui s'appelle "Cyrano de Bergerac" et qui mettait en valeur l'honnêteté, la grandeur d'âme, le refus de la médiocrité et de la compromission, l'abnégation et le panache. Il y a 100 ans, aujourd'hui, un grand homme appelé Emile ZOLA publiait un article intitulé

"j'accuse", dénonçant l'injustice, le racisme et l'antisémitisme.

 

            On ne peut pas dire que le monde ait été meilleur, après, mais ils ont dit de belles choses, émis de grandes idées et en cela ils ont marqué notre temps et notre pays et il en restera quelque chose.

 

            21ème siècle, avenir, dynamisme, solidarité, compréhension et espoir, voilà les mots que je voulais prononcer ce soir.

 

            Mon discours a été long, mais bien moins long que celui de FIDEL CASTRO, qui a duré 7 heures. J'avais des choses à vous dire, j'avais des messages à faire passer...mais surtout j'avais envie de vous parler.

 

            Mais je n'oublie pas pour terminer de vous souhaiter à tous et à toutes, de la façon la plus sincère "une bonne année, une bonne santé et plein d'amour avec tous les êtres qui vous sont chers parce que soyons francs c'est quand même cela le plus important.

 

Hervé Poher

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Published by Hervé POHER - dans Guines (voeux)

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Hervé Poher             

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