Escoeuilles, le 12/06/2015 :
Avant l’élection de Dominique Rembotte en tant que nouvelle Présidente du Parc Naturel régional des Caps et Marais d’Opale.
Mesdames et Messieurs.
Etant encore président pour quelques minutes, j’ai le devoir de vous accueillir. Je devrais plutôt dire : « J’ai le plaisir de vous souhaiter la bienvenue. »
Mais avant de céder la place au grand chambellan qui va diriger les opérations, je vais me permettre de dire 2 mots. Et quand je dis 2 mots, c’est 2. Pas comme certains qui disent qu’ils vont dire 2 mots et qui parlent 2 heures.
Tout d’abord un mot d’excuse. Excuse car je vous ai convoqués 4 fois en 3 ans pour élire un président. 4 fois, ça fait beaucoup et je crois savoir que ce ne sera pas fini. Mais le calendrier électoral et la respiration démocratique nous obligeaient à cette gymnastique.
Mais pour cette quatrième fois, je vous rassure : je ne serai pas candidat !
Second mot… J’ai hésité à l’appeler « mot d’affection », ou « mot de volonté ». Pour finir, je l’appelle « mode d’emploi du Parc. »
J’ai souvent dit, répété, voire seriné : « Le Parc est un territoire d’expérimentation, d’exception et d’excellence. » Ce n’est pas de moi, mais c’était mon devoir de Président de le répéter. J’aurais pu dire aussi : « C’est un territoire d’aventures, d’avancées et d’audace. »… A condition que vous le vouliez, bien entendu.
Si je vous dis cela, c’est que vous êtes tous des décideurs, des responsables ou des élus et que dans notre système, votre système, des espaces d’aventure, d’audace et de rêves, il n’y en a pas beaucoup… Ils sont même rares. De plus, notre système n’aime pas les personnes, les idées ou les démarches qui sont hors norme.
Alors profitez du Parc ; profitez de cet espace de liberté. Je sais que vous en avez besoin et je suis persuadé que vos populations sont demandeuses.
Voilà. Mesdames et Messieurs. Il y a 3 ans, vous m’avez confié le Parc avec une certaine mission. Aujourd’hui, je vous le remets entre les mains : mission accomplie et il est actuellement en bonne santé… Et il le restera.
Bonne chance au Parc et bon courage à vous.
Hervé Poher