M. Hervé Poher interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur le développement et l'avenir du bio-mimétisme en France.
Ce principe, qui consiste à observer la nature pour en imiter les mécanismes, anime déjà un nombre croissant d'entreprises dans leur secteur de Recherche et Développement : la chimie, la robotique, l'intelligence artificielle, l'agriculture…
L'industrie en général est stratégiquement concernée, dans un contexte d'épuisement des ressources de la nature. Il est temps de tirer les enseignements de la biosphère par l'observation et l'imitation.
Aussi, Patricia Ricard, dans son rapport, adopté à l'unanimité par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) présente-t-elle le bio-mimétisme comme l'outil idéal de nos transitions énergétiques et écologiques, source d'inspiration et de solutions. Pour cela, le CESE propose, parmi de nombreuses pistes de réflexion, de commencer par recenser les entreprises engagées dans la démarche. Il préconise également d'allouer des fonds au - nouvellement créé - Centre européen d'excellence en bio-mimétisme de Senlis (CEEBIOS), afin que ce dernier puisse structurer la filière.
Aussi il lui demande les mesures qu'elle entend prendre pour aider ce concept très prometteur et peut-être salutaire, à se concrétiser dans l'activité économique de notre pays.
Hervé Poher