M. Hervé Poher appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les garanties qui accompagnent le remplacement, par un médicament dit « générique », d'un médicament prescrit par un médecin.
En effet, ce remplacement est effectué par le pharmacien qui, placé sous le contrôle administratif de l'assurance maladie, doit chercher à minorer les dépenses d'achat de médicaments. Ce praticien s'expose à des sanctions dans le cas où son « efficacité » en matière de substitution ne serait pas jugée suffisante. À l'inverse, le pharmacien « vertueux » se voit récompensé par des primes versées par l'assurance maladie.
Les logiques économiques propres au marché du médicament sont encore compliquées par des systèmes de marges évolutives, quelquefois particulièrement avantageux pour les génériques. Il serait donc utile qu'une plus grande transparence règne dans ce grand marché du générique.
Aussi, il lui demande, tout en approuvant, sur le principe, cette recherche d'économies, quelles mesures elle entend prendre pour mieux encadrer la responsabilité laissée, de fait, au pharmacien de modifier une prescription.
Hervé Poher