Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Il n’est jamais facile de préparer un discours de début d’année :
- pas facile, parce que cette manifestation des vœux est devenue, au fil des ans, avec le 1er Mai, un acte important de notre vie collective, moment où la Municipalité communique avec la population en faisant part, parfois de ses déceptions mais bien souvent de ses objectifs ou de ses ambitions.
- pas facile car à force de parler, on finit par se répéter et cela peut devenir lassant.
- pas facile, surtout en ce début d’année, car je ne peux pas faire autrement que de commencer mon intervention, en envoyant un clin d’œil amical à quelqu’un qui nous a quitté récemment.
Monsieur André CAPET était Député de la 7ème circonscription, Vice-Président du Conseil Régional et Elu Municipal de la Ville de Calais. Même s’il n’était pas directement notre Député, notre appartenance historique et géographique au pays du Calaisis, l’évolution intercommunale de nos dossiers touristiques et économiques et les liens très particuliers qu’il existe entre la Ville de Calais et le Canton de Guînes, faisaient qu’André était toujours présent quand il fallait défendre et promouvoir le grand Calaisis, incluant toujours l’arrière pays, comme il disait.
André est mort brutalement et trop tôt.
- En tant que médecin, je dirais "ça peut arriver, mais ce n’est pas juste"
- En tant qu’homme, je dis "ça ne devait pas arriver et c’est profondément injuste".
Et ça l’est d’autant plus, qu’il y a encore trois semaines, je discutais avec lui. Et il me disait : "tu sais, Hervé, j’ai 61 ans. Je dois penser à mon avenir différemment".
Le destin a malheureusement pensé pour lui.
Par sa convivialité, par son engagement, par ses "coups de gueule", il ne laissait personne indifférent. Et quoiqu’on en pense, dans le Calaisis, il va nous manquer.
Après son décès, beaucoup de gens ont parlé de lui, mettant en valeur ses qualités, son action et son parcours de militant. Personnellement, je n’ai pas voulu m’exprimer. On ne se refait pas, quand j’ai de la peine, je ne parle pas.
Alors, André, tes cendres ont été jetées à la mer, je souhaite, très simplement, qu’elles aillent s’échouer sur les plages de la Côte d’Opale.
Nous te devons bien cela et c’est mon clin d’œil à moi.
Salut André !
Même si la disparition d’un ami doit nous faire relativiser l’importance des choses, je me dois, aujourd’hui, de vous parler du passé et de l’avenir de notre commune.
Et chaque année, vous le savez, ce discours des vœux est teinté d’une certaine humeur :
- Humeur volontariste quand nous annonçons des projets auxquels nous croyons,
- Humeur belliqueuse quand nous pestons après un mauvais coup du sort ou après certaines incohérences de notre fonctionnement social ou administratif.
- Humeur interrogative, voire pessimiste sur le devenir de notre société et le rôle que chacun des citoyens doit et peut jouer.
- Humeur joyeuse, enfin, quand les choses vont bien, que les projets avancent et que l’on sent, intuitivement, qu’un objectif est proche.
Pour cette année, je crois pouvoir affirmer que l’humeur de l’équipe municipale est sereine.
Winston Churchill disait de façon très humoristique : « être un homme politique, c’est être capable de dire, à l’avance, ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit ».
Aussi, démentant ce grand homme, permettez-moi de rappeler ce que nous avions prévu et ce que nous avons fait.
Certains appelleraient cela une rétrospective, d’autres un bilan. C’est un bilan que l’équipe municipale assume pleinement et entièrement.
Je le fais d’autant plus, l’esprit tranquille, que le législateur, dans sa grande sagesse, vient de permettre pour les équipes municipales en place, l’utilisation des bilans de mandat, afin de répondre aux critiques, aux attaques et, parfois, aux mensonges et à la mauvaise foi.
En Juin 1995 et en Janvier 1996, nous avions défini, clairement, une stratégie municipale : cette stratégie permettait de fixer :
- 3 règles de fonctionnement
- 3 priorités à notre action
- 3 outils pour y arriver
La première des règles était de dire qu’il fallait confirmer, sans état d’âme, les orientations et les décisions prises par les municipalités précédentes. En effet, l’épanouissement d’une petite commune comme la nôtre, ne peut se permettre des à coups de gestion basés sur l’idéologie ou la personnalisation. Mais parallèlement à cette continuité d’action, il était normal et naturel d’y ajouter d’autres orientations, d’autres aspirations, d’autres projets qui nous étaient propres. C’est ce qui a été fait.
La deuxième règle était d’affirmer notre volonté de résoudre certains problèmes en suspend, même s’ils sont parfois difficiles à appréhender, même s’ils sont parfois difficiles à digérer financièrement.
- je veux parler, vous vous en doutez des problèmes d’eau et de champ captant
- je veux parler, évidemment, de la révision du POS
- je veux parler, bien entendu, des malheurs itératifs de notre zone d’activités.
Vous le savez, ces trois problèmes sont intimement liés et une résolution concertée et intelligente de ces dossiers devait permettre à notre commune d’évoluer favorablement.
Deux attitudes étaient possibles : soit on fermait les yeux et on ne faisait rien ; soit on essayait de trouver des solutions. C’est ce qu’on a fait.
La troisième règle fondamentale était de réaffirmer l’importance du service public. La Mairie est la maison du citoyen et l’ensemble des élus, comme l’ensemble du personnel municipal doit œuvrer pour un vrai service pour le public. Dans un monde où le libéralisme total est à la mode, dans un monde où le principe de rentabilité a tendance à tout régenter, ce discours peut sembler un peu désuet.
Mais je suis, intimement, persuadé que même si les règles de fonctionnement de notre société peuvent toujours changer, il restera toujours des instruments essentiels. Et le service public est un instrument de proximité efficace et surtout désintéressé. Cette optimisation du service public, là aussi, nous l’avons fait.
Après avoir défini ces trois règles, nous avons fixé trois priorités :
- la première, c’était l’enfance parce que, comme je l’ai souvent répété : "l’action d’un élu n’a de sens que si elle est dirigée vers l’avenir, et l’avenir c’est les enfants",
- la mise aux normes de tous les bâtiments scolaires, la construction de deux nouvelles classes maternelles, l’édification de la Maison de l’Enfant et des Nouvelles Technologies ont mis l’enfant au centre de nos préoccupations
- la création d’un Relais Assistantes Maternelles et bientôt la mise en place de haltes-garderies et de ludothèque, tout cela accompagné par la signature du Contrat Petite Enfance et du Contrat Temps Libres…voilà tout un éventail d’actions pour les enfants, avec le corps enseignant et pour aider les parents.
En 1995, le premier acte de la municipalité avait été d’effectuer d’importants travaux à l’école du Marais. En 2001, l’un des derniers actes de ce mandat sera d’inaugurer deux nouvelles classes et un dortoir. Symbole fort d’un investissement sur l’avenir, symbole d’une ville jeune, qui veut changer et qui change. Ca aussi, nous l’avons fait.
La deuxième priorité, c’est la solidarité : je vous dispenserai de la longue liste des actions conduites par la Mairie ou le CCAS, dans le cadre de la solidarité. Je n’en retiendrai que deux :
- tout d’abord, ce vrai partenariat que nous avons institué avec les structures d’insertion (OPUR, CIDE, LYSE) et ce partenariat nous a permis de rappeler que dans RMI, il y a le mot insertion.
- je citerai aussi notre volonté, aussi bien dans la commune, que dans la Communauté de Communes, de créer des emplois jeunes. Nous avions et nous aurons besoin d’eux ; ils avaient besoin de nous pour franchir une étape. Dans cette expérience nouvelle, tout le monde sera gagnant.
La solidarité est une priorité parce que c’est une obligation et notre plus belle récompense c’est d’apprendre que le nombre de chômeurs a baissé de près de 160 en trois ans (passant de 570 à 414) ou que le nombre de Rmistes a diminué d’un tiers. Et lorsque l’on voit un monsieur, CES à Opur, qui réinscrit ses enfants au centre de vacances, nous avons la faiblesse de penser que nous avons fait une partie du chemin vers lui.
Etre solidaire, c’est aider au présent et c’est rêver au futur. Ça aussi, dans la mesure de vos moyens nous l’avons fait ;
La troisième priorité, c’est l’aménagement du cadre de vie. Cette priorité s’est imposée tout naturellement :
- parce que tout élu doit être, par définition un bâtisseur et un aménageur du territoire
- et surtout, parce que nous avons la chance d’avoir un bourg qui respire l’histoire et un Marais, fier de sa nature.
L’aménagement des rues, de nouveaux éclairages, la réhabilitation des ruelles, le plan d’aménagement du marais, une nouvelle mairie, la maison de l’enfant, la tour de l’horloge...Toutes ces actions n’ont qu’un seul but : créer un environnement agréable pour l’habitant et attractif pour l’étranger.
Si on ajoute à tout cela les programmes spécifiques de la Communauté de Communes, dans le cadre du Contrat de Développement Rural (Opération vieilles enseignes, façades en couleur, crédit vitrine, Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat), il est évident, qu’à terme, l’aspect de nos rues et de nos commerces sera complètement modifié.
Les règles et les priorités étant fixées, il nous fallait trouver les moyens d’y arriver, c’est à dire créer les outils du développement.
Le premier outil, c’est la dynamique. Cette dynamique que je qualifie, depuis 6 ans, de dynamique incontournable.
- cette dynamique qui fait que lorsque le mouvement est créé, que l’on soit pour ou contre, on est obligé de suivre
- cette dynamique qui fait que nos partenaires institutionnels sont toujours prêts à nous aider, simplement parce que "ça bouge"
- cette dynamique qui fait que nos collectivités sont prises comme exemple de développement rural intelligent
- cette dynamique, enfin, qui fait que notre image extérieure a changé
Mais pour créer cette dynamique, il fallait :
- des élus déterminés,
- des techniciens compétents,
- une population motivée
Le hasard ou l’enchaînement des choses a voulu que nous ayons ces 3 facteurs à notre disposition.
Cette dynamique incontournable, nous l’avons résumé en une phrase :
"ce que nous voulons, nous le faisons, ce que nous faisons, nous le réussissons et nous le réussissons, parce que nous y croyons" et cette phrase, Mesdames et Messieurs, est toujours d'actualité.
Le deuxième outil fondamental est la création d'un esprit intercommunal
- parce que c'est le sens de l'histoire
- parce que c'est la logique des choses
- parce que c'est depuis quelques années, un devoir essentiel pour l'action d'un élu et en particulier d'un élu cantonal.
Quand je dis esprit intercommunal, je veux, bien entendu, parler de la création, en 1997, de la Communauté de Communes des Trois-Pays, Communauté qui, petit à petit, prend son envol avec un Contrat de Plan Etat-Région pour le Tourisme, avec un Contrat de Développement Rural comprenant plus de 54 actions, avec un Contrat Rural sur l'Eau qui devrait nous permettre de résoudre beaucoup de problèmes d'inondation, et cette Communauté qui permet, aux communes, de faire ce petit plus qu'elles ne pourraient pas assumer financièrement.
Mais quand je dis intercommunalité, je veux aussi parler de cette communauté virtuelle, aux ambitions différentes et qui fait
- qu'avec la Ville de Calais, nous trouvons des solutions à nos problèmes de champ captant
- qu'avec le Calaisis, nous ayons mutualisé nos moyens pour un développement du tourisme plus efficace
- qu'avec les autres intercommunalités, nous participons à la résolution des problèmes de la Vallée de la Hem, uniquement par solidarité avec nos voisins.
- qu'avec l'Ouest du Calaisis nous ayons, ensemble, financé des pompes "salvatrices" installées à l'Ecluse Carrée.
Bref, une intercommunalité, ce n'est pas seulement une structure institutionnelle, c'est avant tout, un nouvel état d'esprit et avec cet outil là, on est toujours gagnant !
Le troisième outil qui m'est cher et que je crois indispensable : c'est un minimum d'utopie.
- parce que si on s'arrête au pragmatisme des chiffres, on ne fait rien !
- parce que si on s'arrête à l'analyse des faits on n'a pas envie de faire
- parce que si on s'arrête à une pseudo rentabilité matérielle, on a peur de faire.
Lorsque je parle de la santé, au Conseil Général, j'ai pris l'habitude de terminer mes interventions avec une phrase, toujours la même :
"Le progrès n'est que l'accomplissement des utopies".
Si un élu n'a pas, génétiquement, le sens du progrès donc un minimum d'utopie, il ne mérite pas d'être élu ou alors, il ne fait rien.
Voilà trois règles, trois priorités et trois outils que nous avons définis, dès 1995.
Et c'est ce que nous avons appliqué, de façon presque systématique durant ces 6 années.
Bien sûr, vous vous en doutez, tout n'a pas été toujours comme "sur des roulettes" !
- d'autant que certains évènements n'étaient pas souhaités
- d'autant que nous sommes plusieurs à souffrir d'une "allergie inguérissable" à tout ce qui est méandres de l'administration
- d'autant que, comme beaucoup d'élus, nous avons tendance à assumer tout ce qui se passe dans la commune, en bien ou en mal, même si nous n'y sommes pour rien.
Alors, cela donne parfois :
- des moments frustrants : comme quand le cross nous autorise la création de 15 lits de maintien à domicile, mais que la DDASS nous dit qu'elle ne les financera pas.
- des moments stressants quand une maison sur la place s'écroule, heureusement sans faire de blessé, bloquant les travaux de la nouvelle Mairie, pendant 18 mois.
- des moments énervants quand l'application de certaines directives concernant la protection de l'eau font que notre POS, encore en vigueur, devient complètement incohérent, inexplicable et inexploitable.
- des moments fatigants, quand chaque soir, durant deux mois, la météo annonce une pluviométrie exceptionnelle et que, la montée des eaux, du Marais, semble inéluctable.
Bref, c'est la vie habituelle d'un élu, mais je me dois d'être honnête avec vous : les moments de satisfaction sont, quand même, plus nombreux que les périodes de déception.
- c'est une satisfaction, quand à Lille ou ailleurs, on me dit gentiment : "ça, bouge à Guînes".
- c'est une satisfaction, quand à Arras ou ailleurs, on me dit méchamment : "dans les dossiers, y en a que pour Guînes".
- c'est une satisfaction quand après avoir imaginé, discuté et monté des projets, on s'aperçoit que nos partenaires institutionnels acceptent de nous accompagner et que nous obtenons un taux de subvention exceptionnel. Je dois même vous avouer que, dans ces caslà, nous sommes plusieurs à éprouver, ce que j'appelle, une "jouissance intellectuelle".
Et systématiquement, la fin d'une réunion, positive pour nous, se termine par une phrase rituelle, tirée de la guerre des étoiles : "la force est avec nous !"
Et que les choses soient bien claires, c'est quand même le rôle d'un maire et d'un Conseiller Général d'aller chercher des sous !! Sinon, qui le ferait ? sinon qui les prendrait ?
Tout cela fait aussi partie de la vie de nos élus et la satisfaction d'un dossier bien financé efface, bien souvent le souvenir de tracas inhérents à la fonction.
Et cette utopie, ce nouvel esprit, cette dynamique nous les partageons et les assumons tous ensemble : élus, employés, associations et citoyens… et c'est parce que c'est une œuvre collective que c'est une œuvre efficace.
Voilà, j'en ai presque terminé, mais tout ceci m'amène naturellement, à évoquer les prochaines échéances électorales du 11 et 18 mars, à la fois élections municipales et élections cantonales.
Beaucoup se sont étonnés que je ne me sois pas encore prononcé. C'est vrai et c'est volontaire… pour deux raisons :
- la première est que lorsqu'on est en campagne électorale, on est, intellectuellement, moins disponible pour d'autres actions. C'est comme un mal de dent, vous avez du mal à faire autre chose. Or certains dossiers de la commune, de l'intercommunalité ou du Département étaient trop importants, ces derniers mois, pour que je ne sois pas disponible.
- la seconde est qu'une décision de candidature n'est pas un acte simple ou banal. Etre élu, c'est accepter d'être disponible physiquement, psychiquement et accepter que certains pans de votre vie personnelle disparaissent. C'est pourquoi, je me devais de demander l'avis de ceux qui comptent le plus pour moi. Je m'en excuse auprès de vous tous, mais je veux parler de mon épouse et de mes trois enfants. D'autant que depuis que je fais de la politique, les seules personnes à qui j'ai menti, de façon effrontée, c'est toujours à eux !!!
Quand j'ai voulu arrêter mon métier de médecin, pour faire uniquement, ce que j'appelle de la "gestion publique", il a bien fallu que je trouve des arguments
- pour les persuader
- et aussi pour me persuader
Et je leur ai dit, en arrêtant volontairement tout le côté matériel :
- "en arrêtant la médecine, je serai plus disponible"… mensonge
- "en arrêtant la médecine, je serai moins embêté et moins soucieux"… mensonge
- "en arrêtant la médecine, j'arrêterai de fumer"… sans commentaire !
Et en plus, les trois grandes pousses dont j'ai la chance d'être le père, sont arrivées à un tournant de leur vie, et je me dois, aussi, de les accompagner.
Alors, vous comprendrez que même si ma candidature était évidente pour beaucoup de monde, elle ne l'était pas, forcément, pour moi et pour Martine, d'autant que mon expérience professionnelle et que certains évènements de ma vie familiale m'ont appris à relativiser, énormément, les choses.
C'est pourquoi, pour conclure, je dirai :
- parce qu'en tant que VicePrésident du Conseil Général, je suis motivé pour continuer à défendre la santé et, l'environnement… ou d'autres choses encore,
- parce qu'en tant que Conseiller Général, je pense avoir servi convenablement ce canton
- parce qu'en tant qu'élu local, je suis heureux d'avoir travaillé, d'avoir bâti, d'avoir imaginé l'avenir avec tous les élus de ce canton, qui sont devenus des amis.
Pour toutes ces raisons, je me représente à l'élection pour le Conseil Général et
- parce qu'en tant que Maire, je suis motivé pour terminer ce qui a été entrepris
- parce qu'en tant qu'élu, je pense avoir amené à ma commune, le maximum de ce qu'elle pouvait obtenir
- parce qu'en tant qu'homme, je suis heureux d'avoir travaillé, avec des gens de sensibilités différentes et d'horizons différents, qui me font confiance et à qui je confierais, sans aucun problème, mon propre avenir.
Pour toutes ces raisons, je mènerai la liste sortante pour les prochaines municipales de Guînes.
Cette annonce n'est pas, pour beaucoup, un événement. Et c'est vrai, ce n'est pas un événement!
Ce qui est important, Mesdames et Messieurs, c'est qu'en sortant de cette salle , vous puissiez tous, dans les heures, les jours, les années qui viennent, profiter de la chose, vraiment, importante : c'est l'amour de vos proches et je souhaite, sincèrement, que chaque seconde, d'amour soit, pour vous tous, la véritable événement. C'est cela qui est l'essentiel.
Bonne année à tous
Hervé Poher