Réinstallation du Conseil Communautaire à Fiennes.
M,M,M
Permettez-moi de dire, ce soir, que cette réélection au poste de Président de la Communauté de Communes des Trois-Pays est pour moi :
- une récompense
- une joie
- et un honneur
Je le prends comme une récompense, car, ce n’est pas un secret pour personne, j’ai porté la Communauté de Communes sur les fonds baptismaux.
Cette idée lancée en 1994, non réussie en 1996 fut un acte accompli en Janvier 1997.
Mais, dès le départ, nous savions tous quels étaient les écueils à surmonter, car il n’était pas évident de mettre autour de la table des élus qui n’avaient pas forcément l’habitude de travailler ensemble, qui n’avaient pas forcément les mêmes pôles d’intérêt, qui n’avaient pas forcément la même façon de travailler.
- l’habitude, nous l’avons prise
- les pôles, nous les avons déterminés
- les méthodes, nous les avons expérimentées
Mais pour réunir ces trois éléments indispensables à la réussite, il nous fallait avancer doucement, dans la clarté et sans à priori politiques et personnels.
Cette osmose et ce consensus, nous les avons installés entre nous et c’est ce qui fait, qu’aujourd’hui, notre collectivité peut être considérée comme un exemple de bon fonctionnement.
Pour moi, c’est aussi une joie, car la Communauté de Communes des Trois-Pays, correspond tout à fait à son logo. Le « vert, le vrai, la vie », c’est à dire qu’on s’y sent bien, qu’on y travaille bien et qu’il existe une certaine convivialité qui fait, que nous avons plaisir à y travailler.
C’est enfin un honneur, car nous avons terminé, à ce jour, notre première étape, étape d’apprentissage, de tissage de réseaux, d’élaboration des dossiers.
Nous avons imaginé pendant quatre ans ; maintenant nous allons agir…Cela ne veut pas dire que nous n’avons rien fait, mais, vous le savez les grands dossiers sont à venir : un contrat de développement rural volontariste, une OPAH ambitieuse, un transport à la demande novateur, un contrat rural sur l’eau indispensable, la mise en place de services de proximité très demandés, l’aménagement de l’environnement et aussi la création de structures essentielles, dans un milieu rural.
Tout cela représente un challenge fantastique pour notre collectivité et ce challenge, nous devons le gagner.
Notre population y croit et la population nous l’a fait savoir. Le vote du 11 Mars, pour le Conseil Général, n’a jamais été un vote politique. Le 11 Mars, les gens n’ont pas voté pour un élu : ils ont voté, ils ont plébiscité la Communauté de Communes des Trois-Pays.
C’est un instrument d’intervention que l’ensemble des élus a voulu créer, mais c’est un instrument que l’ensemble de la population s’est approprié.
Que ceux qui n’y croient pas ou qui dénigrent notre collectivité (heureusement, ils sont rares), viennent chiffres en main, me démontrer le contraire ; ils n’y arriveront pas !.
Nous avons voulu aller de l’avant parce que c’était le sens de l’histoire ; mais, très honnêtement, nous ne savions pas si nous faisions bien. Il y a un mois, la population nous a clairement dit : « vous avez bien fait, alors vous pouvez continuer ».
Sachant que l’avenir sera laborieux, sachant que, légitimement, les gens en demandent toujours plus,
Sachant qu’il n’y a pas de temps à perdre,
Madame, Monsieur, dès maintenant nous nous mettons au travail.
Hervé Poher