M. Hervé Poher appelle l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les risques éventuels de contamination des patients subissant des examens échographiques par voie endocavitaire.
En effet, des études récentes font état de quelque 30 000 hommes et femmes susceptibles de développer une infection à la suite d'une contamination au cours d'un examen échographique endovaginal, transœsophagien ou endorectal. Le choix de la France d'appliquer une procédure de désinfection de niveau bas (DNB), quand d'autres pays ont préféré un niveau supérieur, en serait responsable.
Il l'interroge donc sur la réalité de ces risques, et le cas échéant, sur les mesures qu'elle entend prendre pour assurer la sécurité des patients lors de ces examens devenus courants
Hervé Poher