Mesdames, Messieurs
Nous sommes réunis, aujourd’hui, pour fêter nos 9 années de vie commune//. Si nous étions mariés, nous appellerions cette cérémonie: nos noces de faïence//. Mais, vous le savez, même si nous avons signé un contrat en bon et due forme, nous gardons chacun nos domaines réservés, une part importante de nos compétences et certaines de nos priorités//. C'est-à-dire, qu’au lieu de dire que nous sommes mariés, permettez que je confirme, ici, ce soir, que nous sommes pacsés depuis 9 ans.//
Et comme dans tout couple, même si notre couple est fait de quinze personnalités, il est utile, de temps en temps de faire le bilan,
-De regarder ce qui va et ce qui ne va pas
-Et de tirer les leçons de nos moments de satisfactions et parfois de nos échecs.//
Mais, vous le savez, la vie en commun permet aussi de comprendre l’autre, de se connaître, d’imaginer ensemble et de créer cette dynamique collective qui est, avant tout au service de nos populations.//
Permettez, ce soir, que je fasse un survol de notre action, de nos décisions et de nos orientations.// Mais je ne veux pas faire un listing de tout ce que nous avons fait ; cela ressemblerait à une liste à la Prévert.// Je ne veux pas, non plus, m’attacher plus à un point qu’à un autre, nos décisions étant multiples et variées.// Non, vous le savez, j’ai parmi mes nombreuses manies, une fâcheuse tendance à exalter la symbolique, symbolique des orientations, symbolique des actes, symbolique du geste.// Et Dieu sait, si notre action est porteuse de symboliques.
Symbolique importante quand nous avons décidé de nous impliquer dans la politique petite enfance.
Nous avons décidé de faire des haltes garderies, des ludothèques et d’être les porteurs d’un relais assistantes maternelles//. Et ce n’était pas évident.// Initier de telles démarches, en milieu rural, semblait trop novateur, trop coûteux, trop inadapté au fonctionnement de nos communes//….. Et pourtant, nous avons osé ; nous sommes devenus une référence et il n’y a pas de mois sans qu’une autre intercommunalité ne vienne, chez nous, pour voir, pour comprendre, pour nous copier.// Nous avons inauguré, cette année, la maison du Bien Etre, à Hardinghen, 2ème point fort de notre ossature.// La 3ème maison sera à Licques. Je souhaite que nous puissions, le plus rapidement possible, nous attaquer à ce dossier.//
Mais outre le service rendu à la population et notre implication dans un véritable aménagement du territoire, ce qui est important, c’est la symbolique de cette politique : nous avons décidé, de façon volontariste de nous occuper de l’enfance, de la petite enfance//. Je l’ai souvent dit : « L’action d’un élu n’a de sens que si elle est dirigée vers l’avenir. Et l’avenir : c’est l’enfant ». Dés le début de notre Pacs, nous avons brandi ce symbole et nous avons eu raison.
Symbole important quand nous avons décidé d’adhérer au Parc Naturel des Caps et Marais d’Opale.//
Je l’ai dit, confirmé, asséné lors de la cérémonie des vœux du Parc, à Guînes : Faire partie d’un parc, ce n’est pas une doctrine politique, c’est une doctrine philosophique.//
- Cela veut dire que l’environnement fait partie de notre raisonnement ;
- Que le patrimoine humain, dont nous sommes légataires et le patrimoine
naturel, dont nous sommes dépositaires, font partie de nos réflexions ;
- Cela veut dire que le terroir et sa richesse font partie de nos préoccupations.
Et nous, dans les 3 Pays, nous ne pouvions faire autrement : dans notre logo, n’y a-t-il pas « Le Vert, le Vrai, la Vie »……//
Mais qui dit philosophie, dit rigueur, honnêteté et idéal.// Cette démarche intellectuelle est, nous le savons, un investissement pour l’avenir et la notion de développement durable n’est pas uniquement un effet de mode ; c’est aussi un état d’esprit, un nouveau comportement et une nouvelle façon d’agir.// On ne peut pas dire qu’on s’occupe de l’enfance sans s’occuper de l’environnement que l’on prépare à nos enfants.// Et c’est à nous, élus et citoyens, de réparer les dégâts, de remettre notre développement sur le chemin du raisonnable et du respect de l’environnement.// Oui, c’est à nous de le faire parce nous sommes tous responsables et nous sommes tous coupables.// Il faut aussi savoir reconnaître ses erreurs, même si ces erreurs sont explicables, voire excusables//. C’est cela, le sens de notre adhésion au Parc//. Dés le début de notre Pacs, nous avons brandi ce symbole et nous avons eu raison.
Symbole important, dans un même ordre d’idée, quand nous avons délibéré, à l’unanimité, pour l’implantation d’éolienne, à Fiennes.// Et là, je le dis, avec force, avec conviction et sans modération.// Notre prise de position est un acte symbolique.// Nous voulons montrer que nos collectivités, que notre intercommunalité, que nos élus ont décidé de réfléchir à l’avenir, d’essayer d’aider à la l’utilisation d’énergie alternative et que nous voulons montrer l’exemple.// Contrairement à d’autres, ce n’est pas l’aspect financier qui nous a guidé.//
Certains de mes collègues, présidents d’autres EPCI, se vantent, dans des articles de presse, de multiplier leur TP par 10 ou 20, en implantant sur leur territoire, des dizaines et des dizaines d’éoliennes//….. Si l’aspect financier est leur motivation, je dis tant mieux pour eux//….. Mais tant pis pour leurs paysages, tant pis pour la poésie de la nature, tant pis pour leurs perspectives//. Tous les spécialistes le disent : on ne peut pas intégrer une éolienne à un paysage ; on créé un nouveau paysage.// Et nous, dans les 3 Pays, nous sommes trop attachés à la beauté de nos collines, à la verdure de nos coteaux et à richesse de nos marais pour laisser faire n’importe quoi.//
Nous aurons, peut-être moins de sous que les autres, mais je préfère vivre chichement mais préserver nos paysages.// 5 éoliennes en haut du mont de Fiennes, qui se verront à partir de Dunkerque, cela montrera que notre collectivité a décidé de réfléchir à l’avenir//….. Mais uniquement 5, cela prouvera que nous sommes conscients de la richesse de notre environnement et que nous savons le sauvegarder.// Dans mes différentes fonctions, j’ai toujours été un défenseur des nouvelles énergies, mais pas n’importe où, pas n’importe comment et pas à n’importe quel prix.// En soutenant ce projet, nous avons brandi un symbole et nous avons raison.
Symbole important quand nous avons inventé ARARAT ou que nous avons proposé à 3 autres intercommunalités de nous réunir pour essayer de régler le problème de la vallée de la Hem.// Les inondations de l’an 2000 nous ont amené à être imaginatifs, à mettre en pratique les principes du développement durable, à être de véritables aménageurs du territoire.// Beaucoup de monde pensait que ARARAT était un sigle et ils en cherchaient la signification.// Maintenant, je peux vous dire que tout le monde, dans le département, sait ce qu’est l’opération ARARAT. //
Nos haies, nos bandes enherbées, nos diguettes sont de petites réalisations qui ne payent pas de mine, mais elles sont par elles-mêmes les symboles de notre investissement.// En inventant ces projets, nous avons brandi un symbole et nous avons eu raison.
Symbole important quand nous avons intégré, dans nos politiques : les Programmes Régionaux de Santé.
-Parce que ce n’était pas obligatoire,
-Parce que faire de la prévention n’était pas dans nos compétences,
-Parce que faire de l’éducation à la santé ne fait pas partie de notre arsenal politique….
Mais nous l’avons fait, montrant ainsi que nous avions conscience de nos handicaps, de nos faiblesses et qu’aucun problème ne devait et ne pouvait nous être étranger.// Apprendre aux enfants à mieux manger, pousser les femmes à faire du dépistage, expliquer aux personnes âgées comment ne pas tomber dans la spirale de la maladie//… Bref, faire sur le terrain, de la vraie prévention.// Nous avons osé le faire.// Nous étions les premiers ruraux à oser le faire et, vous le savez, nous servons, actuellement comme territoire de référence pour l’évaluation des politiques de prévention sanitaire.//
En s’impliquant dans les Politiques Régionales de Santé, la CCTP a brandi un symbole fort et nous avons eu raison.
Symbole important que ce partenariat que nous avons établi avec la commune de Maréna-Dioumbougou, au Mali.
Parce que la coopération décentralisée n’est pas une obligation pour les
Communauté de Communes ;
Parce qu’il est commode de se replier sur ses propres compétences ;
Parce qu’il est difficile d’expliquer aux gens que nous investissons à des milliers de kilomètres, alors que localement, il nous est parfois difficile de résoudre certains problèmes.//
Mais le repli sur soi-même, le poujadisme local et des œillères trop rigides n’ont jamais fait la grandeur d’une collectivité, de ses élus, de ses responsables politiques et de sa population.// Et ce que nous ferons avec le Mali, ce n’est pas un geste d’assistance, ce n’est pas une aumône…… ce n’est qu’un geste d’amitié. //
Construire là-bas, une maison de la femme et de l’enfant, c’est leur montrer que nous sommes à coté d’eux,
- que nous voulons les aider à fortifier leur démocratie,
- que nous croyons à ce formidable mouvement qui tend à donner à la femme un vrai statut égalitaire,
- que nous voulons les aider à lutter contre l’intégrisme qui est latent,
- que nous voulons, tout simplement, continuer à voir le sourire si merveilleux de ces enfants. //
Construire une maison de la femme et de l’enfant, dans un pays africain, musulman de surcroît, c’est un symbole fort, et nous avons raison.
Symbole important que cet engagement que nous avons pris, dans le domaine de la culture.// Et l’engagement financier n’est pas mince, nous poussant, parfois, vous le savez, à des interrogations.// Mais nous l’avons fait parce que le rural a autant le droit à la culture que l’urbain.// Et dans ce domaine, la symbolique est d’autant plus forte que, cette année, les enfants d’une autre intercommunalité viennent apprendre la musique, chez nous.// La musique a permis de franchir les frontières artificielles, résultats de l’histoire locale ou d’incompréhensions maladroites.//
Et lorsque je parle culture, je ne pense pas uniquement au théâtre ou à la musique ; je pense à notre patrimoine, à tout ce qui fait notre histoire, à tout ce qui fait la rareté et la fierté d’une commune.// Oui, tout cela est pour nous un axe essentiel de notre action. Permettez-moi de le réaffirmer ici. //
J’ai, en effet, une forte propension à taquiner les cultureux.// Qu’ils n’y voient pas le soupçon d’une défiance.// Mais cela résulte de la combinaison de 2 de mes nombreux défauts : je suis taquin et parfois trop direct.// Et comme tous les taquins, j’ai tendance à titiller les domaines que je connais le moins bien.// Mais, cela n’enlève rien à la certitude que j’ai que cet investissement culturel est une ligne de force de notre collectivité.//
Nous avions brandi la culture en milieu rural comme un symbole, nous avons eu raison.
Symbole important que cette signature, au bas d’un papier, signature apposée par Monsieur le Préfet, le 30 décembre 2005.// Signature qui validait les nouvelles compétences de la CCTP.
En 1997, lorsque nous avons créé la CCTP, les statuts tenaient sur une page et comprenaient 5 articles.// Ce que nous avons tous voté et ce qui a été validé par Monsieur le préfet comprend maintenant sur 5 pages, 7 chapitres et 58 articles.
Et pourquoi cet acte est-il hautement symbolique ? Parce qu’après 9 années de vie commune, qu’après 9 années de Pacs…. L’ensemble des communes a dit : « La CCTP est un partenaire indispensable de notre commune.// La CCTP peut faire ce qui est de plus en plus dur de faire pour nous, petites communes.// La CCTP a des moyens, des ouvertures et des ambitions qui peuvent servir la commune. »// Bref, la dynamique collective est utile à tous et autant en profiter.//
Je ne passerai pas en revue toutes les nouvelles compétences, cela serait trop long, mais laissez-moi vous confirmer combien nous devons être fiers d’avoir osé créer un CIAS, le 1er du département.
Et là aussi, le symbole est fort.// Parce que vous le savez, faire du social, c’est difficile, c’est parfois très frustrant et c’est rarement très valorisant//…. Mais créer un CIAS, c’est montrer que nous sommes au coté des populations en difficulté ; c’est réaffirmer que le rôle d’un élu, c’est d’appréhender les problèmes où qu’ils soient et quels qu’ils soient ; C’est de confirmer que l’élu local sait pertinemment où sont ses devoirs et où il doit être utile.// En prenant cette compétence, nous avons fait un grand pas//…. Ce domaine là ne sera pas le plus facile à gérer, mais si tout était facile, nous n’aurions plus besoin des élus.
L’ensemble de nos nouvelles compétences est chargé de symboles//. Permettez que je n’en brandisse qu’un : le symbole de la solidarité sociale et là aussi, nous avons eu raison.
Et parce que nous faisons un travail en profondeur, parce que nous assumons ce qui est ingrat, parce que la petite sœur intercommunale est devenue la grande sœur intercommunale, laissez-moi réaffirmer que notre intercommunalité est bien là pour aider les communes et servir les populations.//
Et c’est parce que c’est comme cela qu’elle fonctionne, et c’est parce que toutes nos innovations, nos expériences et nos avancées ont été faites dans le consensus et l’amitié, que l’intercommunalité se veut discrète.// Si certains vous disent : « A quoi ça sert, l’intercommunalité ? » Sortez sur la place du village et montrez-leur les plantations sur les coteaux de la vallée, montrez-leur l’église où nous avons payé des travaux, montrer-leur les travaux fait sur la place du village, parlez leur des cyberpoints, demandez-leur s’ils n’empruntent jamais les chemins de randonnée, s’ils ne vont pas au théâtre, s’ils n’utilisent pas les haltes garderies, s’ils n’ont pas de poubelles et j’en passe…// Montrez-leur, tout simplement que la CCTP s’est incrustée, tranquillement, dans la vie de tous les jours.// Tranquillement et discrètement.// Car je tiens à le réaffirmer aujourd’hui, la CCTP n’est là que pour aider la population et épauler les élus.// Elle n’est pas là pour jouer les gros bras.//
Alors, si dans votre commune, l’intercommunalité a œuvré, n’ayez pas de réticence à vous approprier la réalisation, car vous en êtes un peu les acteurs// mais n’oubliez jamais de rappeler que la CCTP, même si elle se veut discrète, est devenue une structure incontournable au service de tous.//
Dans la vie publique, chacun manie les armes qui lui plaisent.// Moi, c’est connu, je suis un drogué aux symboles, aux grands principes et même, bien souvent, à la beauté du geste…. Même quand il est inutile, surtout quand il est inutile.
Et c’est pour cela, que je voulais vous rappeler que, sorti de notre gestion quotidienne, notre action, nos décisions, nos orientations étaient hautement respectables parce qu’elles sont porteuses de symboles, donc de messages : L’enfance, l’environnement, le développement durable, la culture, la solidarité avec les autres, qu’ils soient d’ici ou d’Afrique//….. Bref, tout ce qui fait la difficulté du métier d’élu mais aussi la grandeur de gens passionnés, de gens dévoués, de gens qui aiment ce qu’ils font.//
Mais sortis des symboles, certains pourraient me dire que notre vie quotidienne est plus terre à terre, plus concrète, moins idéaliste//…. C’est sans doute vrai, aussi je me dois de vous fixer les grandes orientations et les axes de travail de l’année 2006.//
1er axe : Il nous faudra stabiliser notre fiscalité//. L’année 2005 a été l’année du grand chambardement fiscal, avec passage en TPU, disparition de la taxe intercommunale sur les ménages et généralisation de la redevance sur les ordures ménagères. //
C’est vrai que nous n’avons pas choisi la facilité.// Mais c’était un passage obligatoire//. Notre système un peu bancal est pourtant rattrapé par la loi et il nous faudra revoir, à nouveau certaines tarifications et certains mouvements financiers entre la CCTP et votre commune.// Cette année, encore, il nous faudra être très pédagogue avec nos concitoyens, en rappelant une chose et je vous demande d’avoir l’honnêteté de le dire : L’habitant ne paie plus d’impôts à l’intercommunalité ! Que les choses soient claires//…. L’impôt ménage revient entièrement à la commune.// Alors, la CCTP veut bien assumer certaines choses mais n’est pas responsable de toutes les causes de mécontentement//… Etre le fer de lance, oui ! Etre le bouc émissaire, non !//
2ème axe : La définition des nouvelles politiques//. Dans la foulée de nos priorités, il faudra que nous élaborions, en plus de ce que nous faisons déjà, un plan ambitieux de reboisement et de maîtrise foncière.// Certains appellent cela la trame verte, d’autres intègrent cette démarche dans des plans paysagers.// Peu importe le qualificatif. Cela doit devenir, pour nous, une priorité.//
Depuis notre création, nous nous sommes occupé de la vie ; nous faisons tout pour préserver le vrai ; il nous faut, maintenant, nous investir dans le vert….. Notre slogan nous l’ordonne.//
3ème axe : Il nous faudra mettre en place l’ensemble des services communautaires liés à nos nouvelles compétences//… Et ce n’est pas une mince affaire//. L’élaboration des PLU, la mise en place des Systèmes d’Information Géographique, le contrôle de l’assainissement non collectif, la mise en place du CIAS…. Et j’en passe, seront des dossiers qui devraient occuper les 6 premiers mois de 2006.//
4ème axe : La prise de nouvelles compétences par la CCTP, la fin des contrats de développement ruraux, l’émergence des pays et le nouveau processus de contractualisation avec le conseil général vont nécessiter une mise au point, des explications et une communication accrue entre nos collectivités.
C’est pourquoi, je commencerai, dés la semaine prochaine une tournée de toutes les communes de l’intercommunalité, avec ma triple casquette de VP du CG, de président de la CC et d’ancien président du pays.// Cette tournée des popotes me permettra de vous écouter, de recueillir vos souhaits et de vous rassurer sur la répartition des tâches.// Rassurez-vous, je n’ai rien à vendre et je n’ai rien à prendre.// La seule motivation de cette démarche est de garder, au sein de notre collectivité, cette ambiance studieuse, pragmatique, consensuelle et innovante qui fait que la CCTP est reconnue comme étant un territoire d’expérience et d’originalité.// Nous, nous ne sommes pas très riches, mais on a des idées à revendre. Et quand on les revend, on le fait gratuitement.//
Voilà, brièvement ce que je voulais vous rappeler.// Voilà ce qu’est la vie de notre Pacs : La force des symboles qui s’incruste dans l’action de terrain.// C’est notre façon, à nous de défendre les notions de service public, de démocratie locale et de solidarité.// Bref, tout ce pourquoi nous avons été élus.
Mesdames et Messieurs que l’année 2006 soit pour la CCTP une année pleine d’énergie, d’ambition et d’impossibles étoiles à atteindre, mais surtout, qu’elle soit pour vous tous et vous toutes, une année de sourires, de plaisir et d’amour//. Pour être franc avec vous, nous avions pensé mettre la compétence « Amour » dans les nouveaux statuts de la CCTP, mais, renseignement pris, cela n’aurait pas été accepté par monsieur le Préfet….//
Comme quoi, M et M, l’administration a du mal à évoluer et que nous avons encore beaucoup de travail à faire, de messages à faire passer et de symboles à brandir.// Mais ce symbole là, celui de l’amitié, de l’affection et de l’amour, je sais que nous serons très nombreux à le défendre….Et quand je dis cela, c’est en tout bien, tout honneur//…. Même si votre président a l’esprit carabin, je vous demande de ne pas avoir l’esprit mal tourné…. Du moins, devant les journalistes…. Bonne année à vous tous.
Hervé Poher