Signature du Contrat de Développement Rural, à Caffiers.
M,M,M
Nous sommes tous réunis, aujourd’hui pour la signature officielle du CDR.
C’est une étape importante de notre vie collective car c’est le résultat de plus de trois ans de travail, de discussions et de rencontres avec nos partenaires et avec tous les acteurs locaux.
Vous pourriez poser la question : « pourquoi à Caffiers ? ». Madame LANGELIN répondrait : « pourquoi pas à Caffiers ! » et j’ajouterais « justement à Caffiers ».
Et cela pour deux raisons :
La première :
C’est capital de rappeler que la création de l’ACOM, que l’élaboration de l’ensemble de nos politiques et que l’émergence d’une dynamique locale…Tout cela doit être, avant tout, profitables aux petites communes rurales. Le Bourg-Centre se devait d’être le capitaine de l’équipe, mais quand une équipe gagne, chacun des joueurs doit en profiter.
La deuxième raison :
Est qu’il existe, à Caffiers, un projet, hautement symbolique, qui montre que nous essayons d’avancer dans tous les domaines et qu’être utile à la population est, pour nous tous, un axe majeur de réflexion. En effet, c’est ici, dans cette commune que nous envisageons de créer notre centre culturel. Un centre culturel en milieu rural… Quel pari formidable et quelle ambition pour toute une population !!!.
Certains doivent se demander : «un CDR, c’est quoi ?. Même si je ne sui pas un acharné de la dénomination technocratique des choses, je dois reconnaître que la langue française a beaucoup d’intérêt :
parce que chaque mot a un sens original bien précis,
parce que chaque mot permet de suggérer beaucoup de choses
parce que l’association des mots amène, souvent, à la constitution d’images qui nous expliquent.
La définition du mot « contrat » : c’est un accord entre deux ou plusieurs volontés qui a pour objet la création d’une obligation.
Qui dit accord, dit rencontre, discussion, entente.
Pour une collectivité comme la notre, cette démarche est inévitable. Cela veut dire que nous existons avec les autres : l’état, le CR, le CG, la CAF, l’ANPE, l’Agence de l’Eau et bien d’autres.
Tous ces organismes, toutes ces structures sont autant de partenaires qui nous aident à avancer, qui nous poussent à avancer.
Le terme développement est dérivé du verbe développer, qui, à l’origine, signifiait, simplement, enlever l’enveloppe, enlever les entraves, enlever les carcans. Et quand on enlève une enveloppe, l’objet s’épanouit…
Dans l’action que nous voulons mener sur tout notre territoire, la notion de développement est essentielle car elle signifie : « mouvement, dynamique et même audace ».
Bien sûr, une collectivité doit gérer ; mais elle doit surtout avancer, créer et inventer. C’est comme cela que nous justifions notre statut d’élu et c’est comme cela que nous pouvons obtenir la considération de nos concitoyens. Un élu qui ne dit rien et qui ne fait rien n’est pas critiqué, mais pourquoi est-il élu ?.
Le mot rural est un mot que j’emploie vingt fois par jour, parce que, j’aime à la répéter « nous sommes des ruraux et nous sommes fiers de l’être », tout simplement :
parce que la ruralité est un atout fantastique dans une société à la recherche de certaines valeurs fondamentales,
parce que la ruralité est synonyme de nature, de plaisirs simples et vrais, et d’ambiance décontaminée du stress.
Sur notre logo, il est noté : « le vert, le vrai, la vie » et pas un d’entre vous, j‘en suis sur, n’échangerait sa place avec un urbain…
Alors quand vous alliez ces trois mots « C.D.R », avec tout ce qu’ils signifient, avec toute la symbolique dont ils sont porteurs, vous comprenez pourquoi nous sommes heureux, aujourd’hui de signer un CDR.
Je vous épargnerai l’ensemble des actions inscrites dans ce document…il y a en trop ; mais permettez-moi d’en rappeler les têtes de chapitres et les points forts :
une OPAH volontariste où nous avons fixé la barre très haut, certains disent trop haut,
un programme socio-culturel, ayant pour objectif de permettre à tous l’accès à la culture et aux nouvelles technologies de l’information,
un programme de développement des services à la famille, déjà bien amorcé avec le R.A.M et qui verra, courant 2001-2002, la mise en place de trois pôles d’intervention bien distincts, sur le territoire de la Communauté de Communes. Monsieur le Président, Madame la Vice-Présidente, je vous prie de m’excuser…mais dans ce chapitre j’ai réussi à glisser un petit PRS (Programmes Régionaux de santé), en réaffirmant, très simplement que les ruraux ont aussi un droit à la prévention, dans le domaine de la santé,
un programme de développement économique avec, bien entendu, un partenariat avec la volaille de Licques et avec des mesures d’aides indirectes au commerce et à l’artisanat,
un programme de mise en valeur du patrimoine naturel et du patrimoine bâti ; parce que notre environnement et qu’il est agréable,
et enfin, un programme de développement du tourisme déjà entamé, depuis 1994, et qui a déjà démontré tout le potentiel économique existant dans ce domaine.
Tous ces programmes n’ont qu’un seul but donner à notre action :
une orientation évidente,
une cohérence évidente
une dynamique évidente
C’est pourquoi, nous sommes heureux et fiers de signer, aujourd’hui ce document, parce que c’est pour nous tous, le moyen d’affirmer :
notre volonté de faire
notre soucis de bien faire
et notre ambition de tout faire
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Je dois vous avouer que j’avais prévu de profiter de cette cérémonie pour remercier de façon très personnelle, le Président HUGUET
parce que les échéances électorales font que de temps en temps, il faut savoir exprimer certaines choses et parce que, je me dois de luis dire « merci pour tout ce que j’ai appris au Conseil Général » et pour laconfiance qu’il m’a toujours témoignée dans certains dossiers importants pour le Département (l’environnement, la santé, les inondations…).
Je l’avais rédigé…c’était dix fois trop long…et de plus, je disais beaucoup de bien du Conseil Général et de son président et je ne disais rien du Conseil Régional. Ne m’en veuillez pas Madame la Vice-Présidente, mis on ne peut parler en bien que de ce que l’on aime ; et on ne peut aimer que ce que l’on connaît et je ne connais pas le Conseil Régional.
Alors je dirais simplement, Madame la Vice-Présidente, merci d’être aujourd’hui parmi nous et je rajouterai de façon plus amicale « merci, Roland d’être ici et à bientôt.
Hervé Poher