Séance plénière Arras
M,M,M
Il me revient la lourde tâche de vous présenter et de vous proposer, pour validation un document qui, classiquement est appelé « L’Agenda du 21ème siècle », c'est-à-dire l’Agenda 21 de notre collectivité.
Si j’ai utilisé l’expression « lourde tâche », ce n’est pas parce que l’exercice est physiquement éprouvant ou intellectuellement pénible… Non, si j’ai parlé de lourde tâche, c’est simplement parce que cet Agenda 21 a été élaboré, en même temps que le Plan Stratégique Départemental alors qu’il n’en est que le pur produit génétique, alors qu’il n’en est que le fils spirituel tout en étant une des déclinaisons pratiques de ce PSD. Or, vous le savez, il n’est pas forcément évident de dessiner la branche, quand on n’a pas encore choisi, exactement, la racine.
« Lourde tâche » aussi, car ce document, qui va nous engager pour l’avenir, est le résultat de réflexions, de cogitations et de propositions d’un nombre important de personnes … Et d’aucun pourront qualifier certaines propositions d’utopiques… Mais j’assume pleinement le terme « utopique ».
- Réflexions et propositions de l’ensemble des élus de cette assemblée ;
- Réflexions et mobilisation de l’ensemble des techniciens de notre collectivité car un Agenda 21 est, par définition, un exercice de transversalité ;
- Réflexions et concertation de l’ensemble des partenaires traditionnels et occasionnels de notre collectivité ;
- Réflexions et avancées, enfin, et je tiens à les en remercier officiellement, des membres du personnel du Conseil Général. Je le répéterai tout à l’heure, une telle démarche ne peut se faire qu’avec une volonté d’exemplarité… Et l’exemplarité ne peut se concevoir qu’avec un engagement affirmé des élus et un engagement fort du personnel du Conseil Général.
Mesdames et Messieurs. Comme dans toute intervention, il y a le fond et il y a la forme. Lorsqu’on parle d’Agenda 21, de développement durable, d’éco-responsabilité, d’éducation et d’avenir, il est évident qu’il existe toujours, en filagramme,
- des images d’un environnement propre,
- d’un monde visuellement, auditivement et olfactivement sain,
- d’un développement raisonné et maitrisé de façon intelligente.
Bref, Mesdames et Messieurs, nous avons dans la démarche, l’espérance et le désir d’un monde meilleur et moins abimé qu’il ne l’est actuellement.
Et sur ce fond, je sais que nous serons tous d’accord. Comment ne pas être d’accord avec un rêve d’autant plus si ce rêve risque malheureusement d’être légué… et quand je dis malheureusement légué, cela sous-entend, bien entendu, qu’il ne sera pas réalisé …par nous en tous cas ?
Et puisque l’important, c’est le fond, Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président, je me suis permis de modifier la forme. En toute logique, le rapporteur d’une telle délibération devrait :
- vous expliquer le pourquoi du comment,
- vous resituer le contexte de la démarche,
- vous expliciter chaque point de ce dossier pour que vous puissiez imaginer les conséquences à court, à moyen et à long terme…
Bref, je devrais me lancer dans un exercice relativement pénible, composé d’un inventaire à la Prévert, mâtiné de phrases à la Proust. Je suis sûr que vous n’êtes pas demandeurs d’une telle démarche indigeste, surtout en période postprandiale et, de plus, soyons honnêtes, n’est pas Prévert ou Proust qui veut.
Je n’ai donc pas trouvé judicieux de faire, au sein de cette assemblée, une simple liste des actions qui vous sont proposées. Je laisse le soin aux présidents de commission de choisir et de parler de ce qui leur semble essentiel.
Pourquoi éviter de vous infliger un inventaire ? Pour 3 raisons très simples :
- La 1ère, c’est que vous avez tous eu le document, qu’il est assez épais, que nous supposons que vous savez tous lire et que nous ne doutons pas que vous l’ayez tous lu.
- La 2ème raison est que le développement durable, le réchauffement de la planète et ses conséquences, la crise énergétique et alimentaire… Toutes ces notions sont devenues les bases de notre information quotidienne et nous ne doutons pas, là aussi, que vous vous informiez tous les jours
- La 3ème raison est une crainte que je partage avec d’autres. Je sais que lorsqu’on assène trop souvent ou trop longtemps certains messages ou certaines certitudes, le résultat est parfois contre productif et la lassitude des gens peut nuire à l’efficacité. La répétition est capable d’imprégner le circuit neuronal d’un enfant, mais il est prouvé qu’à partir d’un certain âge, il devient illusoire de vouloir, à tout prix, changer le fonctionnement cérébral de l’être humain. Et quand un organisme ne peut pas s’adapter, il fait parfois le contraire. Bref, j’ai peur d’entendre un jour : « on nous casse les pieds avec l’Agenda 21… »
Aussi, plutôt que de vous énumérer 62 actions, je voudrais, simplement, vous en montrer les grandes orientations et plutôt que de vous projeter un résumé de la délibération ou la transcription littérale de ce que je dis, j’ai demandé aux services de vous proposer un livre d’images, livre d’images que vous voyez défiler depuis le début de mon intervention. Notre département est assez grand, assez beau, assez innovant pour que nous puissions être originaux en toute liberté. Et plutôt que des textes, il vaut mieux, bien souvent, offrir des lumières, des couleurs, des impressions et des émotions. Surtout, ne voyez aucune corrélation entre ce que je dis et les images… Cela pourrait en offusquer quelques-uns. Surtout quand il s’agit de photos de chèvres, de vaches ou de moutons.
1 programme, 3 axes d’intervention, 7 orientations stratégiques et 62 actions. Voilà comment est formaté notre Agenda 21.
Symboliquement, nous avons voulu qu’il y ait 62 actions. Bien entendu, l’exercice aurait été différent si nous étions des élus de l’Ain, de l’Aisne ou de l’Allier. Et bien entendu, nous aurions pu ne trouver que 52 actions ou en imaginer 70. Mais, le hasard nous a permis de définir 62 actions… Mais rassurez-vous, comme je l’ai dit, je ne ferai pas l’inventaire. Juste quelques lignes de force à souligner :
- Le Département a, dans ses compétences, entre autres, les collèges, les personnes âgées, le handicap… Nous sommes, en plus, responsables de l’insertion. Et bien, le CG a clairement affirmé qu’il voulait de la transversalité en intégrant l’insertion dans le fonctionnement des collèges et dans les services à la personne, comme il l’a déjà fait dans l’environnement.
- Justement, qui dit Agenda 21, pense, de façon très réflexe, protection de l’environnement. L’étendue de notre espace rural, la richesse de nos paysages et la volonté affirmée des décideurs politiques font qu’on peut se targuer, très immodestement, d’avoir été et d’être exemplaires dans cette démarche.
- Et soyons honnêtes, nous avons la chance, dans ce département, de profiter d’espaces naturel offerts par la nature et d’espaces naturels ciselés par la main et par l’histoire de l’homme, et vous le savez, ces derniers espaces ne sont pas les moins beaux.
- Autre point essentiel : n’oublions pas, que si, par le passé, le charbon a été l’élément fédérateur et moteur pour toute une région, l’eau est et sera un de nos trésors naturels. A nous de savoir protéger et utiliser ce trésor à bon escients.
- Bien entendu, Mesdames et Messieurs, il nous faudra aussi avoir le courage d’aborder, de s’attaquer, que dis-je, d’affronter le schéma de traitement des ordures ménagères. Une délibération, aujourd’hui, nous met déjà sur cette voie et vous savez que des choix et des options fondamentales seront obligatoires.
- Le réchauffement de la planète, les gaz à effet de serre et la crise énergétique font qu’il est impossible de ne pas imaginer une mutation dans notre façon de construire et un engagement différent pour trouver de nouvelles sources d’énergie. Dans ce domaine là, nous pouvons aussi être des leaders… Mais attention de bien rester dans le raisonnable et le sensé…
- Dans toute action, il faut un baromètre, une unité d’évaluation, un témoin d’efficacité. Arbitrairement, nous avons choisi l’abeille qui est, avec les batraciens un bon indice de non pollution de l’environnement… Et en plus, le miel, c’est bon pour la santé !
Vous le savez, une telle démarche ne peut réussir
- que si nous passons par l’éducation des plus jeunes, sans aucun doute plus réceptifs que les adultes,
- que si nous passons par l’information et la formation de nos agents et de nos partenaires,
- que si nous passons par la sensibilisation de nos publics
Et Comme je vous l’ai déjà dit, on ne peut être donneur de conseils, voire de leçons que si nous-mêmes, nous nous appliquons et respectons certaines règles. Qui dit Agenda 21, dit inventivité, originalité, transversalité et exemplarité… Et ce message simple doit être transmis, évidemment, à nos populations mais aussi aux gens qui ne font que passer dans le Pas-de-Calais. Les visiteurs de notre département peuvent être et doivent être les ambassadeurs de notre exemplarité.
Dernier point essentiel de notre démarche : l’utilisation de notre espace de vie avec une implication forte dans le monde rural que ce soit pour l’agriculture biologique, la lutte contre les inondations et dans l’appréhension des problèmes fonciers ; Avec une autre façon de créer et de gérer notre réseau routier, qui est devenu la première de nos vitrines ; avec une autre façon d’imaginer les lieux de vie, de créer la ville, bref, une autre façon d’inventer l’urbanisme. Et vous le savez, nous ne ferons pas l’économie d’une remise en cause de nos modes de déplacement et de notre fonctionnement interne…
Et puisqu’il fallait un lieu symbolique pouvant illustrer ce fourmillement d’idées, nous vous proposons de prendre le Site des Caps, grand site national classé, lieu touristique où, avec une multitude de partenaires, nous intervenons pour maintenir la biodiversité, pour protéger les paysages, pour rappeler notre histoire, pour valoriser les communes dans leur spécificité, pour faire un aménagement intelligent du territoire. Bref, Mesdames et Messieurs, sur ce territoire là, nous avons décidé, un jour de 2004, de faire du développement…
Mais du développement durable… Et notre seule ambition, c’est bien d’étendre cette démarche là à tout le Pas-de-Calais.
Voilà dressé, sans entrer dans le détail, la silhouette de notre Agenda 21.
Bien sûr, il n’est pas complet ; bien sûr, il n’est pas parfait ; bien sûr, il devra évoluer et bien sûr, il devra être, à la fois, l’ambition, l’instrument et le résultat d’une dynamique collective.
Mais permettez-moi d’anticiper les critiques.
Certains vous diront que nous cédons à un effet de mode … Soyez modestes et répondez tout d’abord que ce n’est pas désagréable, de temps en temps, de se mettre à la mode et ensuite, que notre Agenda 21 est porteur d’ambitions, mais qu’en élus responsables, nous avons su fixer des ambitions raisonnables et raisonnées, sans effet de mode.
D’autres vous diront que nous sommes un peu en retard et que nous voulons acquérir une bonne conscience écologique … Répondez qu’on ne peut pas être les premiers partout et que le département du Pas-de-Calais a parfaitement bonne conscience car notre Grenelles de l’environnement, nous l’avons commencé il y a plus de 25 ans… Rappelez aussi que :
- le Conseil Général a été innovant quand il a décidé la création des zones de préemption et a mis en place sa politique des Espaces Naturels Sensibles ;
- qu’il a été inventif quand il a imaginé EDEN 62 ;
- qu’il a été pragmatique quand il s’est allié avec le Conservatoire du Littoral ;
- qu’il a été courageux quand il a décidé de l’Opération Grand Site National des Caps
- et que dans le cadre de la protection de l’environnement et le respect des paysages, le Pas-de-Calais n’a de leçon à recevoir de personne et que s’il faut assumer les stigmates du passé, nous saurons le faire mais en les valorisant. Car nous, nous sommes fiers de nos terrils.
D’autres, enfin, vous affirmeront que l’impact de l’homme est minime dans les dérèglements naturels et climatiques que nous voyons arriver … Qu’on ne pourra jamais empêcher une vache de produire du méthane… Que la terre a déjà connu des réchauffements aussi importants, le dernier connu étant à cheval sur le 15ème et le 16ème siècle… La seule différence, c’est qu’à cette époque là, la mer allait jusque Saint-Omer et la plaine des Flandres n’était pas urbanisée… Alors, une montée du niveau de la mer n’aurait certainement pas les mêmes conséquences. Et même si l’activité humaine n’est responsable que d’une partie minime du dérèglement climatique, ne devons-nous pas remédier à cela ?
Et pour vous aider dans votre quête de vérité, Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous livrer 3 petites informations, mais ces 3 informations peuvent vous fixer la hauteur des enjeux.
1ère information : L’Institution Interdépartementale des Wateringues vient de faire faire une étude sur la diminution de nos capacités d’évacuation de l’eau, diminution due à la montée du niveau de la mer. Seul chiffre à retenir, Mesdames et Messieurs. Au niveau des ouvrages qu’on appelle TIXIER, c'est-à-dire au niveau de Dunkerque, le niveau de la mer augmente de 0.2 à 0.4 cm par an. De façon inexorable et continue.
2ème information : Il est prouvé que si l’on compare la terre aujourd’hui à ce qu’elle était, il y a 600 millions d’années, nous avons perdu 99,9% des espèces végétales et animales. C'est-à-dire que lorsqu’on parle de sauvegarder la biodiversité, on ne raisonne que sur 0,1% de ce qui était notre patrimoine initial. Et nous savons que, dans les 50 ans qui viennent, au rythme que nous avons adopté, nous allons perdre encore 50% des espèces actuellement vivantes.
3ème information : Le baril de pétrole est actuellement entre 140 et 150 dollars. Certains parlent de bientôt 170 mais des économistes américains viennent de sortir une étude très sérieuse affirmant qu’un baril à 800 ou 1000 dollars n’était pas inconcevable. Avec pour conséquences : disparition de 95% des compagnies aériennes, fin de la rurbanisation et retour des gens en centre ville, coup d’arrêt à la mondialisation et avènement, enfin, de toutes les nouvelles énergies. Je vous laisse le soin d’imaginer l’avenir.
En conclusion, Mesdames et Messieurs. Il est évident que, dès demain, nous allons être confrontés aux regards dubitatifs de certains. Aux regards de ceux qui, mis sous emballage par leurs milieux ou conditionnés par leur parcours intellectuel et professionnel, trouveront à redire ou pire… ne diront rien mais nous le ferons savoir. Et nous devrons affronter le regard de tous ces autres, imbibés de leurs certitudes, tellement pragmatiques, tellement engoncés dans leur savoir, tellement formatés par les lois, les règles et les règlements qu’un jour, ils ont oublié de rêver, donc d’espérer. Tous ces gens là nous diront : « Messieurs les élus, Y’a plus qu’à… » sous-entendant par là, ostensiblement, que les bonnes intentions n’engagent à rien, que le plus dur reste à faire, que l’Agenda 21 n’est qu’un document parmi d’autres et que de toute façon, il faudra passer par les fourches caudines du formalisme officiel ou de la strangulation financière… Et bien, devant ces forts en thème, je peux affirmer deux choses :
- Première remarque: C’est vrai que la majorité de notre population n’a pas fait de grandes études… Mais c’est pareil ailleurs; c’est vrai que la plupart des élus de ce département ne se vantent pas d’avoir la science infuse… Mais c’est pareil ailleurs; Mais c’est vrai aussi que certains peuples, comme le notre, ont cumulé, au fil du temps, des handicaps et des cicatrices. Tout cela, correspond à une réalité de terrain, mais, malgré cela, l’histoire a montré que les habitants de ce département, élus ou non, peuvent être fiers de leur accent, de leurs paysages, de la couleur de leur ciel et de leur passé… Et ils peuvent être fiers d’être tout simplement des gens du Pas-de-Calais. Et ça, Mesdames et Messieurs, c’est une noblesse comme une autre, qu’on se le dise. Et c’est la conscience de toutes ces fiertés là qui fait la trame d’une politique et qui fait l’essence d’un Agenda 21. Un Agenda 21, ce n’est pas une philosophie imposée ou apprise ; c’est un ensemble de ressentis acceptés et brandis en étendard. Et ça, ce n’est pas le genre de chose qu’on apprend forcément dans les grandes écoles.
- Seconde remarque: c’est qu’on va nous dire que le plus dur, c’est de commencer…. Mais il y a longtemps que c’est commencé et cette fameuse démarche d’écocitoyenneté, nous sommes déjà en plein dedans… Et chaque jour !
Ce n’est pas pour rien que le jeudi 19 juin, le Président du Conseil Général a inauguré, au collège de Billy-Montigny, un Espace Naturel Sensible, espace aménagé par des enfants de la SEGPA.
Ce n’est pas pour rien que, le lendemain, le vendredi 20 juin, le Président du Conseil Général a eu le plaisir, avec quelques collègues, de déguster un repas bio, au collège de Wimille.
Ce n’est pas pour rien que, le lendemain, le samedi 21 juin, le Conseil Général et EDEN 62 ont été les parrains d’une école maternelle et élémentaire, à Racquinghem, école qui s’appellera désormais « Ecole des Landes. » et école placée sous le signe du développement durable.
Oui, Mesdames et Messieurs.
- La prise de conscience, nous sommes dedans ;
- l’écocitoyenneté, nous sommes dedans ;
- le devoir d’inventaire devant nos enfants et l’écoresponsabilité, nous sommes dedans. Il est important que tout le monde en prenne conscience.
Et pour terminer, Mesdames et Messieurs, permettez-moi de revenir sur un moment fort de ces 10 derniers jours.
C’était à Billy-Montigny. Comme je vous l’ai dit, le Président a inauguré un ENS, à l’intérieur d’un collège, collège qui passe, en ce moment une période un peu difficile. Et pendant les discours, tous les enfants de la SEGPA étaient alignés, avec leur beau pull au logo des clubs EDEN ; fiers de ce qu’ils avaient fait, fiers d’être les héros du jour ; fiers d’avoir pu capter, dans le petit bois, des moments de silence et d’avoir pu saisir, pendant quelques secondes, le chant des oiseaux… Et conscients de l’importance du moment, ils écoutaient de façon quasi mystique le discours du Président Dupilet.
Et j’ai imaginé un de ces enfants, allant trouver le Président, à la fin des discours, et lui disant, dans son langage de gosse du 21ème siècle : « Dis Monsieur. Mettre un nichoir à oiseaux à coté du terril de mon papy, c’est
quand même vachement cool ! »
Mesdames et Messieurs. Si vous avez une phrase à retenir, c’est celle-là : « Mettre un nichoir à oiseaux à l’ombre d’un terril, c’est vachement cool. » Cette phrase résume notre espoir de citoyen, notre devoir d’élu et une partie de l’exigence de nos enfants. Et dites-vous bien que lorsque vous entendrez des gamins vous dire : « Ce que vous avez fait, c’est vachement cool. », vous pourrez avoir modestement le sentiment du devoir accompli … Mes chers collègues, c’est sans doute un peu simpliste, mais c’est déjà pas mal.
Mesdames et Messieurs, je vous remercie de votre attention.
Hervé Poher