réunion de CCTP à Bainghen
Cela devient une triste et mauvaise habitude mais je me dois de rendre hommage à quelqu’un qui nous a quittés.
Simple, discret, des yeux rieurs sous une tignasse en bouclettes, je peux dire, sans me tromper que tout le monde l’aimait bien, au sein de la Communauté de Communes des Trois-Pays.
Monsieur Denis Lannoy a siégé parmi nous en tant que délégué de la commune de Boursin. Lorsqu’on voyait arriver la casquette de Louis Beutin, maire de la commune, on savait que Denis n’était pas bien loin. Denis était pour Louis Beutin, une aide, un conseiller… Presque son alter égo.
Denis respirait la sérénité, transpirait de gentillesse et rayonnait d’humanisme. Sa vie, son engagement personnel et sa générosité en faisaient, il faut bien l’avouer un être remarquable, c'est-à-dire qui peut être remarqué. Remarquable sans doute mais, lui, n’était pas demandeur.
Tout le monde sait que nous comptions beaucoup sur lui dans le fonctionnement de notre collectivité. Parce qu’il était compétent, parce qu’il était intelligent, parce qu’il avait une vivacité d’esprit peu courante. Mais un jour, il nous a dit qu’il devait faire un véritable choix : choix entre son engagement dans la vie publique et son investissement professionnel et familial.
Il a opté pour Habitat 62/59, où il occupait des fonctions importantes et surtout, il a choisi sa famille. Personne n’oserait lui reprocher et, à postériori, on peut même dire que là aussi, il a eu une fois de plus raison.
Dans la vie, il y a ceux qu’on connait, ceux qu’on fréquente et ceux qu’on croise… Et pour chacun, on peut et on a le droit d’avoir une opinion.
Au sujet de Monsieur Denis Lannoy, permettez que je vous livre mon sentiment : c’était un mec bien, comme on aimerait en connaitre plus.
Je vous demande d’observer une minute de silence.
HERVE POHER