Centre Intercommunal d’Action Sociale, un CIAS…. Sigle qui peut paraitre barbare mais qui est porteur d’un message, message unique et fort simple. Et c’est : le rôle d’une collectivité, c’est aussi et c’est surtout penser aux habitants, penser à leurs problèmes, penser parfois à leur détresse. La solidarité doit être un outil comme un autre, un objectif comme un autre, une priorité avant les autres. L’individualisme et le « chacun pour soi » sont, malheureusement, trop souvent le seul réflexe de nos sociétés, des citoyens, voire des élus. Aider les gens qui passent des périodes difficiles ou les aider à se réinsérer, créer auprès de nos ainés un réseau de confort et d’aide, soulager vos communes qui sont quelquefois désemparées devant les problèmes, c’est cela le rôle d’un CIAS ; c’est aussi cela le rôle d’un service public.
Autour de cette notion de solidarité viennent se greffer un summum de mobilisation, un tas d’actions et une masse d’innovations. Une épicerie sociale, des repas à domicile, une école des consommateurs, des actions de prévention, un traitement du RSA… Tout cela est aussi noble et est aussi important que nos haltes-garderies, que notre école de musique et que nos travaux d’aménagement du territoire. La preuve, c’est que la plupart des intercommunalités du département sont en train de nous copier. Et en général, on ne copie que ce qui est positif !
En créant un CIAS, nous avons terminé le trépied des Trois-Pays : Culture, Enfance, Solidarité. Et ce trépied, nous pouvons, vous pouvez en être fiers.
Hervé Poher