Arras, le 19 mai 2014
Un rapport scientifique remis la semaine dernière montre que la fonte de la banquise est arrivée à un point de non-retour. De plus, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, le célèbre GIEC, vient de confirmer ses prévision avec une augmentation du niveau de la mer entre 1 et 2 mètres d’ici 2100. Pour rappel, cette augmentation était estimée à moins de 50 centimètres, il y a 10 ans. C’est-à-dire que quoi qu’ on-fasse, les processus négatifs enclenchés par le réchauffement climatique sont, probablement, irrattrapables et inéluctables. Et le phénomène s’accélère. La seule chose raisonnable et possible, c’est bien d’essayer de limiter les dégâts.
Et c’est dans cet état d’esprit qu’en France, tous les acteurs de la vie publique sont en train de se mobiliser. Je dis bien en France, car s’il est évident que certains font bien mieux que nous, il est aussi vrai que d’autres, et pas des moindres, font encore moins que nous.
Mobilisation de tous à tous les niveaux : Loi sur la transition énergétique, plans d’urgence sur la qualité de l’air, Dynamique Climat Régionale, Troisième révolution Industrielle, Agenda 21, Plan Climat territoriaux… Bref, toute une série de mesures et d’initiatives qui convergent vers un seul but : essayer de limiter, un tant soit peu, la production de gaz à effet de serre.
Comme vous le savez, le secteur des transports et de la circulation occupe une place importante dans le panel des productions de gaz à effet de serre tout en étant le premier consommateur d’énergie fossile.
En 2007, le ministère des transports et l’ADEME ont élaboré une charte appelée : « Objectif CO2, les transporteurs s’engagent », charte d’explication, d’incitation et d’accompagnement des transporteurs afin d’essayer de limiter la production routière de CO2.
Quelques points forts de cette charte : Mise en commun des données, recensement des pratiques actuelles, identification et promotion des pratiques innovantes, aide et accompagnement des entreprises à la démarche, communication…. Et j’arrêterai là.
Les initiateurs de cette démarche ont souhaité élargir leur partenariat avec les entreprises de transport de voyageurs et les départements qui sont les autorités organisatrices des transports scolaires et interurbains.
C’est pourquoi nous vous proposons d’accepter cette demande et de signer la charte, sachant que cet engagement serait dans la droite ligne de notre Agenda 21.
Et en vous signalant, pour terminer, que 2 entreprises de transport, dans le département, sont déjà dans la démarche.
La 4ème commission a donné un avis positif sous l’œil bienveillant de la 6ème commission.
Hervé Poher